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ELLIOTT MURPHY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 25 janvier 2011
 

Elliott Murphy
(Last Call – Wagram – 2011) 
Durée 44’08 – 11 Titres

http://www.elliottmurphy.com
http://www.myspace.com/elliottmurphy

Artiste majeur de la scène blues folk internationale, Elliott Murphy affiche une longévité à toute éprouve puisque c’est depuis trente sept années et trente et un albums qu’il charme le public de sa voix si caractéristique mais aussi de sa guitare et des ses claviers, l’homme ne comptant plus les talents dont il dispose quand il est temps de créer et de jouer de la musique … A l’heure de présenter son nouvel effort, Elliott Murphy n’est pas allé chercher très loin pour lui donner un nom et c’est un ouvrage éponyme que le plus Français des New-Yorkais nous livre avec à ses côtés ses fidèles Normandy All Stars, le guitariste Olivier Durand, le bassiste Laurent Pardo et le batteur Alan Fatras mais aussi des guests de luxe dont le premier n’est autre que son jeune fils Gaspard qui au passage produit l’ouvrage ou encore Kenny Margolis aux claviers et une poignée de choristes remarquable où l’on croise Laura Mayne, Lisa Lowell et Alain Chennevière. De quoi mettre encore mieux en valeur les nouvelles pépites de ce formidable magicien des notes !  

C’est un Elliott Murphy en très grande forme qui nous revient en 2011, un artiste au sommet de son art capable de proposer une volée de onze titres dont la plupart mérite de figurer parmi les tous meilleurs qu’il ait écrit ces dernières années. De mélodies soignées en rock’n’roll endiablés, le chanteur nous emmène au plus intime de son monde et reprend à son compte une façon de composer qui rappelle parfois discrètement Bob Dylan et d’autres Bruce Springsteen, lâchant dans la foulée des hymnes en puissance comme « Rock’N’Roll Rock’N’Roll », « Gone, Gone, Gone » et « Train Kept A Rolling » sur lesquels Olivier Durand pousse son jeu jusque dans ses derniers retranchements en mélangeant très intelligemment force, finesse, technique, feeling et sensualité. On notera encore les superbes arrangements de cordes de « With This Ring » et les non moins remarquables arrangements de cuivres de « Maybe You Were Laughing » à mettre l’un et l’autre au crédit de Gaspard Murphy qui du haut de ses vingt ans se présente comme le digne héritier de son illustre patriarche puisqu’il se fend en prime au passage de la guitare rythmique sur « Rain, Rain, Rain ». Voilà incontestablement l’album que les fans attendaient d’Elliott Murphy, un ouvrage que l’artiste ne manquera pas de défendre bec et ongle sur les plus belles scènes de l’hexagone ! On the road again …