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P-TROLL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 24 janvier 2011
 

Two & Three
(Raffinerie Production – 2010) 
Durée 22’13 – 5 Titres

http://www.p-troll.com
http://www.myspace.com/powertroll

Ils avancent lentement mais sûrement vers leur dixième anniversaire et quand ils repensent aux bons moments vécus ensemble depuis 2002, les Toulonnais de P-Troll se souviennent forcément de leur premier maxi mis en boite à l’arrache à la fin de l’année 2004 et de leur premier album arrivé à peine plus de deux années plus tard, mais ce qui leur laisse les meilleurs souvenirs, c’est indiscutablement tous les bons moments passés sur la route et sur les nombreuses scènes que Tonio au chant, Pascal à la basse, Seb à la guitare et Eric à la batterie ont atomisées de leur présence. Alors forcément, juste avant de se remettre au travail et de nous offrir un deuxième album annoncé pour 2011, P-Troll nous offrait en guise d’amuse gueule à l’automne dernier un maxi partagé entre deux inédits studio et trois titres en live … Un « Two & Three » comme disent si bien les anglophones !

Du rock sauvage et mal élevé comme on l’adore, voilà ce à quoi ces quatre bad boys ont une nouvelle fois décidé de s’adonner avec à la clef pas mal de délires dont certains avec du poil autour mais aussi des avalanches de riffs et des déflagrations rythmiques dignes du mélange impétueux de groupes comme AC/DC, Motörhead, Rose Tatoo ou Trust dont le combo s’est toujours revendiqué comme étant l’héritier. De la puissance et des changements de rythmes incessants, un son tranché à grand coup de tronçonneuse, un mélange improbable de second degré et d’humour un tantinet graveleux, P-Troll a repris à son compte tout ce qui avait contribué à faire de lui un groupe digne de confiance sur la scène metal nationale et en a fait non seulement deux nouvelles tueries de pur heavy, les excellents « Robotcopulator » et « Raymond le Démon », mais aussi et pour mieux compléter le tir des versions live de « Play The Game », « WSC » et « Power Troll » sur une tartine beurrée des deux côtés tirée à seulement une centaine d’exemplaires. Autant dire que l’objet est appelé à devenir très vite le collector ultime de P-Troll, quand bien même Louise n’a même pas daigné jouer son rôle de mascotte sur un artwork particulièrement sobre … Tant pis pour elle !