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FABIEN DUCLERC pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 19 janvier 2011
 

Fabien Duclerc
(MyMajorCompany – Wagram – 2011) 
Durée 43’46 – 11 Titres

http://www.myspace.com/fabienduclerc

Certains artistes ont tout compris de la manière de se mettre sous leur meilleur jour avant d’aller se frotter au public et Fabien Duclerc est indiscutablement de cette race de battants puisque c’est en s’appuyant sur une voix séductrice et sur des compositions mi-folk mi-chanson qu’il se présentera dans les bacs courant mars avec un album éponyme qui ne manque pas d’arguments pour convaincre. Originaire de Bayonne, le guitariste et chanteur a grandi au son des Gainsbourg et Brassens mais aussi des Cat Stevens et Neil Young avec en prime les relents des grands bluesmen comme Howlin’ Wolf ou Charley Patton et c’est en faisant un tout de ces diverses couleurs qu’il a commencé à jouer mais aussi à composer, se retrouvant dans ses premiers groupes avant d’enregistrer une première démo autoproduite au milieu de la dernière décennie … Ecoulée uniquement lors des concerts, la rondelle incitera les internautes à miser sur Fabien Duclerc qui l’aideront via le label participatif My Major Company à enregistrer ce premier album digne de ce nom.

Simplement accompagné d’une guitare, d’une contrebasse et d’une batterie, Fabien Duclerc tente le pari de se démarquer du reste de la scène hexagonale et ouvrant grand la porte à un genre auquel certains s’étaient déjà essayés, mais jamais avec une telle réussite, le folk à la française. Loin du tapage médiatique, loin du strass et des paillettes, c’est en entrant entièrement dans le rôle du singer / songwriter que celui qui n’est encore qu’un petit gars bien sympathique qui fait de la musique est en passe de devenir la grosse révélation de cette année avec des chansons comme « Va mûrir », sorte d’épitaphe à des prémices de carrière aujourd’hui dépassés, mais aussi « Cosmonaute », « Les brouillards du Tard » ou encore « Le lierre grimpant ». Enregistré dans le calme d’une ferme du Lot et Garonne, co-réalisé avec le guitariste Romain Luzet qui accompagne Fabien Duclerc, ce premier véritable effort éponyme sent bon la plénitude, l’aboutissement d’un artiste qui s’est définitivement trouvé et qui a également trouvé sa voie, un auteur compositeur et interprète capable de livrer des pièces aussi abouties que peuvent l’être « Buddy », « Le temps d’octobre » ou encore « Mina » … A l’image d’un artwork qui le représente en Gulliver entravé par de simples bouts de ficelles, Fabien Duclerc se montre aujourd’hui prêt à faire fi de toutes les chaînes qui le retenaient auparavant et à laisser éclater son talent à sa juste valeur. Et même si on fleure déjà la récupération des majors en cas de succès, on ne peut que se réjouir de l’opportunité qui sera venue de cette idée pas franchement innocente de label participatif …