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MOTÖRHEAD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 10 janvier 2011
 

The wörld is yours
(EMI Music – 2010)
Durée 39’14 – 10 Titres

http://www.imotorhead.com
http://www.myspace.com/motorheadofficial

Motörhead nous a habitués à remplir les bacs de manière plus que régulière et il n’aura fallu attendre que deux ans pour que la bande à Lemmy donne un jeune frère à « Motörizer » et signe par la même occasion son vingt et unième album studio avec en prime un virage annoncé vers le top en terme de puissance puisque c’est Cameron Webb qui est de retour à la production. Autant dire que celui qui fait figure de patriarche du rock’n’roll n’est décidé à jeter ni les gants, ni la basse, ni le micro et que ses petits compagnons de jeu ont intérêt à ruer dans les brancards au même rythme que lui s’ils ne veulent pas avoir affaire à un mastodonte dont l’existence même est un mystère pour la médecine. Taillés sur mesure pour relever le défi, Phil Campbell aux guitares et Mikkey Dee à la batterie n’ont bien évidemment pas laissé passer l’occasion de contribuer à un très bon album de Motörhead, mais en existe t’il de mauvais me direz-vous, et ont mis une fois encore les petits plats dans les grands pour que « The Wörld Is Yours » sonne du feu de dieu …

Ce qui plait chez Motörhead, c’est qu’on sait dès la première mesure à quoi s’attendre et quand bien même tout ou presque en devient dès lors prévisible, chaque baffe que Lemmy nous colle de sa grosse pogne velue est un pure moment de jouissance non seulement pour les oreilles mais aussi pour reste du corps. Que l’on essaie de taxer les déflagrations que produit le groupe de hard, de metal, de punk ou de je ne sais quoi encore, il est certain qu’une seule appellation leur collera à tout jamais à la peau, celle d’un rock qui leur va comme un gant et dont la trace n’a jamais été perdue ne serait ce qu’une seconde par la Rickenbacker d’un frontman qui plus que jamais fait figure de maître incontesté du riff. Alors forcément, à l’heure de faire un choix définitif entre l’un ou l’autre des morceaux pour savoir lequel il convient d’inscrire au firmament aux côtés des « Ace Of Spades » et autres « Overkill », bien malin celui qui saura choisir du premier entre un « Born To Lose », un « Devil In My Head », un « Waiting For The Snake », un « Outlaw » ou un « Bye Bye Bitch Bye Bye ». A tous ceux qui viendront cracher sur le groupe en vous racontant que ce nouvel album n’est ni plus ni moins une pale copie de ses vingt prédécesseurs, la meilleure des réponses sera de leur coller entre les oreilles l’excellent « Brotherhood Of Man » et son solo dévastateur pour leur faire comprendre que si l’énergie est indiscutablement toujours la même chez Motörhead, il y a toujours dans le groupe l’inspiration nécessaire pour emmener le tout un peu plus loin … They are Motörhead and they’re gonna kick your ass !