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MIGUEL M pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 09 janvier 2011
 

Tout mon possible
(Autoproduction – 2010)
Durée 43’41 – 10 Titres

http://www.myspace.com/miguelmgroup

C’est à un exercice un peu particulier pour quelqu’un qui avait toujours chanté le blues en Anglais auquel s’est essayé Miguel M en 2010 puisque c’est un album entièrement écrit dans notre langue qu’il s’est attaché à faire groover comme il sait si bien le faire. De la soul et du funk, beaucoup de blues et une équipe de choc pour emmener le tout à bon port, il n’en fallait pas beaucoup plus à Miguel pour réussir un pari osé mais ô combien intéressant qui installe le guitariste et chanteur dans un registre supplémentaire et qui lui ouvre de nouveaux horizons. Ludovic Timotéo à la basse, Damien Cornélis aux claviers et Olivier Pelfigues à la batterie ont retrouvé leur place naturelle dans un band qui avait déjà atteint son rythme de croisière depuis quelques années et ce sont quelques invités prestigieux comme Thierry Farrugia au sax, Eric Pujo aux violons ou encore Nico Wayne Toussaint à l’harmonica qui viennent apporter encore un peu plus de piment à un coup d’essai qui se révèle très vite être un véritable coup de maître !

Si le tout début de l’ouvrage laisse un moment craindre que Miguel M ait pu confondu blues en Français et variété blues, on se rassure très vite à la découverte d’un contenu intégral qui pour sa part s’apparente indiscutablement aux douze mesures, même si quelques virées vers des accents plus pop donneront par moments des suées froides aux intégristes du genre. Les mélodies fouillées et les guitares bien en place restent la marque de fabrique d’un artiste qui n’a plus à prouver qu’il fait parti des tout meilleurs de notre hexagone et c’est soutenu par des nappes d’ivoires lumineuses que le band laisse parler la soul et le rhythm’n’blues de fort belle manière, accélérant parfois le tempo comme sur « Pas le temps » et laissant des sujets comme l’intégration, la consommation et bien évidemment l’amour s’inviter à une table où les plats ne manquent jamais ni de goût ni de consistance. A grand renfort de compositions comme « Strange », « Dis-moi baby » ou « J’aimerais tant … » le néo-Landais qui avait fait ses premiers exploits du côté de la Champagne nous livre un effort avec des tanins certes un peu différents de ceux de ses prédécesseurs mais avec encore et toujours ce petit côté pétillant qui lui va si bien. La reprise très colorée de « Toute la musique que j’aime » cachée en fin d’album finira de toute façon par mettre tout le monde de bonne humeur !