mercredi, 05 janvier 2011
Cremation days in the Court of Miracles
(Beast Records – 2010)
Durée 46’21 – 12 Titres
http://www.dimideroinc.com
http://www.myspace.com/dimidero
http://beastrecords.free.fr
 Depuis sa création en 2002, Dimi Dero Inc. n’avait proposé que deux albums studio mais avait pour compenser le manque tourné plus que copieusement dans les contrées les plus rock du globe, des Etats Unis à l’Australie en passant par l’Allemagne et la Scandinavie. Quand bien même le fait de partager la scène avec des formations comme The Drones ou The New Christs et même avec ceux qui n’étaient pas devenus les Jim Jones Revue peut se révéler excitant, l’envie de mettre en boite un troisième effort a fini par se faire sentir et c’est à la maison que Dimi Dero à la guitare et au chant, Brenco aux guitares, Vinz à la basse et Manga aux guitares se sont exécutés en 2009, confiant la production de leur nouvelle tartine à un certain Rob Younger. Forts de collaborations appuyées avec des artistes reconnus dans le monde entier, les membres de Dimi Dero Inc. sont aujourd’hui en mesure de convaincre avec ce qui est indiscutablement un excellent album !
« Cremation Days In The Court Of Miracle » est délibérément installé dans le rock pur et dur mais n’en renonce pas pour autant à un côté mélodique plus que récurrent qui apporte aux riffs taillés à la hache des couleurs changeantes et convaincantes. Jamais à court d’idées, le quartet francilien nous fait de temps à autres des surprises et incorpore tantôt un violon, tantôt des percussions, tantôt des chœurs pour agrémenter des morceaux qui en ressortent forcément grandis, multipliant les effets de manche pour en arriver à des créations globalement sombres mais toujours soigneusement mises en valeur non seulement par un jeu précis mais aussi par des arrangements ingénieux. Si la rigueur artistique se sent dans chacun des douze morceaux dont l’écriture est irréprochable, on remarque également que le feeling n’est pas un ingrédient négligeable dans la musique de Dimi Dero Inc. et que des pièces comme « Unfair Emough », « The Dentist », « Withering In Wetlands » ou « Sinner Saint » y font plus que régulièrement appel. On saluera les côtés expérimentaux voire même progressifs d’un album qui reste avant toute autre chose rock dans l’esprit et on souhaitera beaucoup de plaisir non seulement au groupe mais aussi au public qui n’a pas fini de se régaler lors des sorties de Dimi Dero Inc. en live tant il y a là matière à produire de véritables explosions à la scène. Ca tombe à point nommé puisqu’il y a plein de dates en cours de bouclage pour 2011 …
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