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THE MURDERBURGERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 06 janvier 2011
 

Burned Out / Worn Out
(Monster Zero Inc. – 2010) 
Durée 35’32 – 14 Titres

http://www.myspace.com/themurderburgers
http://www.myspace.com/monsterzeropunkrock

Bien décidé à nous emmener dans un grand tour d’Europe du punk rock, le jeune label Monster Zero créé par The Apers nous propulse cette fois vers l’Ecosse et plus particulièrement vers Glasgow d’où sont originaires les Murderburgers. Avec un premier album paru en 2009, le power trio qui n’avait alors que deux années d’existence s’est trouvé une multitude de dates dans tout le Royaume Uni et sur le reste du vieux continent, s’offrant des tournées avec des groupes comme The Priceduifkes ou The Dangerfields et s’en allant jouer les supports pour des artistes comme Pennywise, Voodoo Glow Skulls ou Dillinger 4. Revenus d’une grosse virée européenne durant laquelle ils présentaient leur nouvel opus au public, Fraser Murderburger au chant et aux guitares, Captain Tom à la basse et Stuart Roughburger à la batterie n’avaient qu’une hâte, y retourner !

On comprend mieux pourquoi en découvrant « Burned Out / Worn Out » tant son contenu est au choix une perpétuelle invitation au pogo ou un vibrant plaidoyer en faveur du headbanging … Au pays du punk rock qui décoiffe, The Murderburgers n’ont peut être pas inventé grand chose mais ce qu’ils proposent, ils le jouent avec leurs tripes, leur énergie et surtout avec une phénoménale envie de ne se priver d’aucune facétie pour rendre leur musique encore plus captivante. Des breaks où les mélodies pop rattrapent la dominante punk, des guitares envoyées à la va comme j’te pousse, un chant déjanté pour des paroles qui ne le sont pas moins, une rythmique qui accentue le versant brouillon et spontané de la chose, ce second album des Ecossais à la forme et la consistance des haggis si chers à leurs concitoyens et c’est avec une mixture bien hachée à la fois goûteuse et lourde qu’il a été farci, les « Lump In My Throat », « Sickness In My Head », « I’ve Got A Plan (To Kill You) », « Easy Come Easy Go » et autres « Eh? Huh? Wha? » apportant à la fois la saveur, la consistance et le côté épicé à un ouvrage qui se déguste forcément très goulûment. Ils sont peut être plus cuirs et clous que kilts et sporrans mais çà ne les empêche en rien d’être fidèles à leurs valeurs … Hey Ho, Let’s Go !