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FEMI KUTI à L’ALHAMBRA (75) pdf print E-mail
Ecrit par Bruno Migliano  
mardi, 04 janvier 2011
 

FEMI KUTI
L’ALHAMBRA – PARIS (75)
Le 11 décembre 2010

http://www.myspace.com/femikuti

Retrouvez toutes les photos de Bruno Migliano sur http://www.myspace.com/nonodublues

Remerciements : Sophie Louvet (P-Référence), Femi Kuti, L'Alhambra

Dans la famille Kuti je voudrais le fils ... Voici Femi ! Si dehors la température est proche du zéro, à l'intérieur les clims marchent à fond, comme si nous n'avions pas déjà assez froid. Apparemment le Nigérien attend du monde, beaucoup de monde. En un clin d'œil, L'Alhambra se remplit comme une écluse à laquelle on aurait ouvert les vannes en grand. Une fois que le DJ de première partie eut fini sa prestation, place à la musique et la danse.

Femi Kuti est venu présenter son dernier album, « Africa To Africa ». Femi Kuti porte haut les couleurs de l'afro-beat. Il a repris le flambeau tenu par son illustre père. Reprise du flambeau musical mais aussi politique et social. Sur scène c'est une fête continue, oui mais sérieuse, juste ce qu'il faut pour la motivation et l'enthousiasme de faire passer son message. Au delà du message, c'est aussi un sacré musicien, chef d'orchestre, danseur aussi, sachant bien s'entourer.

On appréciera les choristes danseuses et leurs costumes colorés. Et comme cela n'est pas assez, Femi Kuti fera profiter à une charmante jeune fille le temps d'une chanson la joie de partager la scène avec son idole. La joie sera d'autant plus grande que le seigneur de l'afro-beat reviendra pour un rappel qui égalera le concert en lui même. Preuve que la joie était sincère d'être parmi le public parisien qu'il affectionne tant.

Femi Kuti prendra enfin congé du public en lançant des baisers à la foule. Puis ses musiciens et choristes quitteront la scène tels qu'ils y étaient entrés, c'est à dire en farandole. Finalement les lumières s'éteindront définitivement sur la scène de l'Alhambra, laissant le public regagner la sortie non sans avoir affronté la queue du vestiaire, et ça, c'est rock'n'roll !
 
Bruno Migliano – décembre 2010