Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

PALLAS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 02 janvier 2011
 

XXV
(Music Theories Recordings – Mascot Records – 2010) 
Durée 61’54 – 11 Titres

http://www.pallas.f2s.com
http://www.mascotrecords.com

Il y a plus de trois décennies que cette formation originaire d’Ecosse fait rayonner le rock néo-progressif tout autour de la planète, arrosant les bacs de manière continue avec des albums qui tombent de façon plus ou moins régulière et qui à chaque fois ajoutent un peu plus de fans à un noyau dur qui suit le groupe depuis ses débuts. Rejoints en 2010 par leur nouveau vocaliste Paul Mackie qui remplace au pied levé Alan Reed, Graeme Murray (basse), Niall Mathewson (guitares), Ronnie Brown (claviers) et Colin Fraser (batterie) proposent avec « XXV » ce qu’ils considèrent comme le plus sombre et le plus lourd des albums de leur histoire la plus récente, un ouvrage qu’ils ont choisi de faire illustrer d’une manière très futuriste par Patrick Woodroffe et dans lequel ils ont réuni toutes leurs influences qui vont de Rush à Deep Purple en passant bien évidemment par King Crimson et par Yes. De quoi s’en mettre plein les oreilles avec une rondelle hautement corrosive !  

Pallas n’a absolument rien perdu ni de sa superbe ni de son inspiration et c’est une œuvre épique à la fois pleine de force et de finesse que le combo nous propose, une sorte de trait d’union entre le passé et le futur, entre la mythologie et la science fiction … Tournant autour de la déchéance, des monstres, des dieux et des créatures étranges, « XXV » est aussi séducteur que dérangeant et n’hésite jamais à faire appel à des instruments vintage pour amplifier l’aspect torturé de ses sonorités. Véritable œuvre conceptuelle nous emmenant de « Falling Down » jusqu’à « Violet Sky » sans oublier bien évidemment d’en passer par des « Alien Messiah » et autres « Sacrifice », cette nouvelle création des Ecossais s’appuie encore et toujours sur des guitares pleines d’inventivité et sait tirer profit du chant plein de nuances de son nouveau frontman qui entre tête baissée dans un rôle qui lui va comme un gant. On saluera la lucidité d’ensemble d’un ouvrage qui a scindé son tittle track en deux parties distinctes pour mieux le mettre en valeur et qui a fait l’effort de ne proposer majoritairement que des morceaux tournant autour des six minutes maximum pour être certain que jamais l’auditeur ne se lasse. Séduisant dans la platine, le nouveau visage de Pallas ne manquera pas de confirmer en live avec au programme la grande tournée des festivals progressifs de l’été !