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LA ROTULE 50’S pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 01 janvier 2011
 

Except the train
(Sozinho Prod. – 2010) 
Durée 39’19 – 11 Titres

http://www.sozinhoprod.com/larotule50
http://www.myspace.com/larotule50

Ce combo installé un pied à Toulouse et l’autre à Albi distille avec un réel brio une musique partagée entre le rock des fifties, le rockabilly et la country mais le fait avec une réelle énergie punk, on ne change pas si facilement le naturel de musiciens issus de cette mouvance … De sa naissance en mai 2008 jusqu’à la sortie de son premier album début 2011, La Rotule 50’s aura fait voler la poussière derrière son chariot pour s’en aller donner une centaine de concerts dont des premières parties pour des groupes aussi différents que Soldat Louis, Ultra Vomit, Bijou, Dirty Fonzy ou encore les Bellrays. Capables de s’adapter à toutes les situations et à tous les publics, S. Splatch à la guitare et au chant, Tchak à la contrebasse et Polo à la batterie confirment aujourd’hui que leurs deux premiers maxis n’étaient pas des coups d’épée dans l’eau et que la pin up qui revient de façon récurrente sur chacun de leurs ouvrages est bien décidée à accompagner le groupe dans toute son aventure …

Ils ont non seulement le son qui fait mouche à chaque fois mais ils savent également proposer des compositions bien senties qui font instantanément taper du pied, la réunion des deux ingrédients s’installant avec une véritable ingéniosité entre le surf rockabilly et la country punk avec à chaque instant une réelle dynamique rock pour servir de lien entre toutes les influences de La Rotule 50’s. Transporté directement de l’autre côté de l’Atlantique avec en prime un mélange esthétique qui rappelle autant des séries comme « Happy Days » que les bons vieux western spaghetti d’antan, l’auditeur se réchauffe inévitablement les rhumatismes avec une musique qui semble datée du jour de ponte mais qui est en fait très innovante, ne serait ce que par le mélange improbable de tout ce qui la compose. Des rythmiques bien rondouillardes jusqu’aux riffs tendus à bloc sans oublier un chant bien plus que convaincant, on en passe par un lot hautement hétéroclite de titres comme « Lost In The Highway », « Loosing Time », « No Pogo » ou « Surf’N’Roll » mais aussi par un « Space Cowboy » en deux parties complémentaires et bien évidemment par l’énorme « Except The Train » qui ouvre le bal et qui nous rappelle qu’en dehors de lui, tout le monde va très vite vouloir se damner corps et âmes pour La Rotule 50’s. Bien vu !