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PENNY IKINGER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 31 décembre 2010
 

Penelope
(Citadel – Career Records – 2010) 
Durée 48’18 – 13 Titres

http://www.pennyikinger.com
http://www.myspace.com/pennyikinger

Chanteuse et guitariste originaire de Melbourne, Australie, Penny Ikinger a sorti son premier album solo sur le label américain Career Records en 2003 mais on la connaît aussi pour avoir été la guitariste de groupes comme Wet Taxis et Louis Tillett ou encore pour avoir enregistré aux côtés de Tex Perkins, des Sacred Cowboys ou d’Adrian Belew, le guitariste qui accompagnait Zappa, Bowie et même Talking Heads à la fin des seventies. Artiste de scène qui a copieusement tourné dans le monde entier ces dernières années, cette musicienne installée à mi-chemin entre le post punk et les triturages guitaristiques de ses modèles enregistrait en 2010 un nouvel album, le deuxième, en compagnie de quelques pointures du rock parmi lesquelles on remarquera la présence des frenchys Dimi Dero et Vinz Guilluy, et le soumettait dans la foulée à un public avide de ce genre d’expérimentations musicales …

Si les chansons de « Penelope » sont pour la plupart soigneusement construites, la manière de les interpréter a privilégié le versant naturel du rock au détriment des arrangements et ce n’est pas pour déplaire aux amateurs de petits craquements parasites et autres claquements intempestifs qui ponctuent de temps à autres les treize titres d’un album qui sent bon la vieille bande, les lampes bien vintage et les pédales de distorsion. Chassez le naturel, c’est au galop qu’il revient à chaque fois et dans le cas de Penny Ikinger, ça se traduit par des voix évocatrices voire même carrément sexy et par un jeu de guitare droit, sincère et dépouillé. Mélange des Plasmatics et des Pistols avec en trame de fond des vieux relents piochés entre Jimi Hendrix et Grateful Dead, le son de « Penelope » est un véritable délice qui se déguste note après note sur des titres tantôt barrés tantôt plus conventionnels mais toujours géniaux comme « Montana To Mexico », « Sycamore Tree », « Impossible Love » ou « Memories Remain ». Dévastateur sur album, le jeu de Penny Ikinger couplé à l’énergie dont elle fait preuve à chaque instant donne définitivement envie d’aller un peu plus loin dans la découverte d’une artiste qui mériterait d’être bien plus connue chez nous. Avis aux distributeurs, tourneurs et autres décideurs …