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DEECRACKS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 29 décembre 2010
 

Attention! Deficit disorder
(Monster Zero Inc. – 2010) 
Durée 27’49 – 14 Titres

http://deecracks.bandcamp.com
http://www.myspace.com/deecracks

Power trio punk originaire d’Autriche, DeeCracks s’est fait connaître en 2007 sous le nom de scène de The Cretins avant de s’autoriser une changement de patronyme et de livrer deux ans plus tard un maxi qui fera un véritable carton, se voyant rapidement épuisé et conduisant très vite Matt C. à la guitare et au chant, Hank C. à la basse et Mike C. à la batterie à remettre le couvert pour cette fois un album qui s’inscrit directement dans la lignée de ceux publiés jadis par les Ramones. Edité dès l’été 2010 par le très actif micro-label néerlandais Monster Zero initié par les membres de The Apers, « Atention! Deficit Desorder » a permis aux DeeCracks de tourner dans toute l’Europe mais aussi aux USA et c’est désormais à notre tout petit bout de pays encore un peu hermétique aux joies du punk rock que tout ce joli monde s’attaque … De quoi faire changer les mauvaises habitudes ?

Avec leurs titres très directs et très rentre-dedans, les Autrichiens nous rappellent que c’est dans le punk old school que leurs racines sont plantées et que si leur nom est carrément un hommage à Dee Dee Ramone et leur musique une évocation plus ou moins évidente de celle de Motörhead, c’est avec leurs propres riffs et leur propre énergie qu’ils vont se répandre sur une génération partagée entre la passion des aînés et l’attente de sang neuf capable de pérenniser le genre. En pas moins de quatorze invitations au pogo généralisé dont la plus longue n’atteint même pas les trois minutes, DeeCracks nous fait faire le grand tour de son univers où les filles sont faciles, où la musique est féroce et où la bière est forcément fraîche et abondante, nous livrant pour mieux argumenter cet état de fait des bombes comme « Monkey Boy », « Waiting For You », « Gimme Gimme Plastic Surgery » ou « Radioactive Kiss » et nous laissant carrément sur le cul après à peine une petite demi-heure de turbulences dignes des plus terribles tempêtes du Cap Horn. Servi dans un superbe digipack auquel il ne manque qu’un livret pour être parfait, l’album devrait très vite convaincre les vrais amateurs de bon rock qui secoue. One, two, one-two-three-four !