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HUNDRED SEVENTY SPLIT au NEW MORNING (75) pdf print E-mail
Ecrit par Yann Charles  
jeudi, 23 décembre 2010
 

HUNDRED SEVENTY SPLIT – NINA VAN HORN
LE NEW MORNING – PARIS (75)
Le 9 décembre 2010

http://www.ninavanhorn.com/
http://www.myspace.com/ninavanhorncom
http://www.myspace.com/HundredSeventySplit
http://www.hundredseventysplit.com/

Remerciements : Fabrice (106db Productions), Nadia (Kat Spirit Promotion), PAD, Le New Morning, Nina.

Nina Van Horn est une des femmes qui font que le blues reste le blues. Elle était de passage au New Morning en ce 9 décembre pendant son périple français. Nina, ce n'est plus la peine de la présenter tellement elle est indissociable du paysage "bluesistique" hexagonal. Egale à elle même avec son habituelle bonne humeur, c'est cette fois ci dans une configuration électro acoustique qu’elle s’est présentée, simplement accompagnée de l'excellent Mar Todani à la guitare et de son "vieux" complice Martin Ingle qui ce soir là maniait de main de maître la quatre ou la six cordes. Nina Van Horn a une fois de plus fait vibrer son public grâce à sa présence scénique, et surtout grâce à cette voix reconnaissable entre toutes, si blues et si magique. Avec ses textes qui parlent de la vie de tous les jours, ses anecdotes et sa connaissance exceptionnelle de la vie des grandes Blueswomen, Nina, intarissable sur le sujet, nous a délectés de ses chansons envoûtantes, telle Janis Joplin. Un moment fort agréable, on en redemande et on voudrait que la soirée ne se termine plus ! Nina Van Horn, on aime, vous aimez : une drogue que cette femme là, tout simplement !

PAD – décembre 2010

Le temps pour le public de se remettre et d'aller boire un coup ou bien fumer à l'extérieur et nous voilà revenus vers ceux que beaucoup sont venus découvrir dans cette nouvelle composition. Car Hundred Seventy Split, c'est avant tout la réunion de deux talents du groupe Ten Years After, Joe Gooch et Leo Lyons. D'ailleurs, c'est la dernière fois que l'on parlera de TYA car ils ne sont pas là pour ça mais bien pour présenter leurs créations spécifiques pour ce show.

C'est donc un trio qui se présente devant les spectateurs, le troisième membre étant le batteur Damon Sawyer. Je dirais même un power trio tant la puissance qu'ils dégagent est impressionnante. Que ce soit Joe à la guitare et au chant, Leo à la basse et donc Damon aux fûts, c'est une véritable explosion de sons qui sort des enceintes pour le plus grand bonheur du public. On est dans le blues rock pur et dur. C'est chaud, ça envoie du lourd, la voix de Joe Gooch fait des merveilles. Très vite on entre totalement dans le jeu des artistes et devant la scène, ça bouge, ça tape des mains et ça remue devant les rythmes endiablés du trio. Du bon, du très bon rock comme on aime en prendre plein la face. Virtuose de la guitare, Joe Gooch impressionne de plus en plus, faisant preuve d'une maîtrise de son instrument époustouflante. Derrière lui, la section rythmique est toujours aussi puissante et parfaite. Une grande complicité s'instaure entre les spectateurs et les musiciens, donnant un petit côté très sympathique, et même lorsque la guitare ne fonctionne pas, personne ne siffle ni ne manifeste.

Au final, un très bon concert qui a ravi tous les spectateurs et sûrement convaincu ceux qui étaient venus là en pensant trouver une copie presque conforme de TYA. La collaboration entre ces deux artistes a ainsi permis de faire découvrir des compositions bien construites, bien enlevées, et le fait de les écouter "live" n'a fait que renforcer ce sentiment d'avoir vécu un grand truc. Pour celles et ceux qui n'ont pu venir au New Morning, l'écoute de leur album « The World Won't Stop » vous permettra de revivre (un peu) de ce formidable concert.   

Vivement les prochains passages par la France car sûr qu'on les retrouvera certainement dans des festivals aux quatre coins de l'hexagone.

Yann Charles – décembre 2010