Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

SOIREE KABYLIE au FESTIVAL AFRICOLOR (93) pdf print E-mail
Ecrit par Olivier Urbanet  
dimanche, 26 décembre 2010
 

SAMI PAGEAUX-WARO & KAHINA ZAIMEN – BETEKA – "HOMMAGE A SLIMANE AZEM" PAR TAFKARINAS
FESTIVAL AFRICOLOR
THEATRE GERARD PHILIPE - SAINT-DENIS (93)
Le 11 décembre 2010

http://www.takfarinas-yal.com/
http://www.africolor.com/

Remerciement à l’équipe d’Africolor

Bétèka : Accompagné de son mandole, Bétèka qui fait partie de la grande famille des « protest singers » kabyles d’aujourd’hui, a ouvert le concert de Takfarinas en hommage à Slimane Azem.

Sami Pageaux-Waro & Kahina Zaimen : Kahina Zaimen débarque à la Réunion il y a 5 ans comme professeur de violon alto dans les conservatoires de l’île. Elle découvre alors le maloya de Danyèl Waro et rencontre Sami Pageaux-Waro, son fils. Ils décident de monter un duo, Sami à la kora, Kahina jouant au violon les mélodies qui sont habituellement chantées par Alain Peters, Firmin Viry ou Danyel Waro, les artistes du répertoire réunionnais.
« La 25ème corde », un travail d’improvisation et d’harmonisation de morceaux traditionnellement joués par percussions et voix à l’unisson. La kora, qui est un instrument polyphonique, accompagne la mélodie tenue par le violon, qui lui est un instrument soliste. Il y a renversement des rôles sur les improvisations de kora et le violon devient alors l’accompagnateur. Et à la fin du concert, c’est au détour d’un couloir que je croise Jean Didier Hoareau, leader du groupe Lafous’ venu profiter un peu de la famille.
Pour le concert d’Africolor, le duo a élargi son répertoire en travaillant des morceaux de Slimane Azem, des chansons que connaissait Kahina pour les avoir fredonnées, en introduction à l’Hommage rendu par Takfarinas à cet artiste.

Takfarinas : Takfarinas a appris la musique en improvisant sur une guitare de fortune et en écoutant notamment Slimane Azem. C’est un des chanteurs kabyles contemporains qui a lancé une heureuse synthèse entre tradition et modernité. Favorable aux décloisonnements, il introduit les rapprochements les plus audacieux. Depuis sa première apparition scénique en 1979, il n’a cessé de donner un souffle nouveau à la chanson kabyle en osant le mélange. D’une voix chaude et puissante qui résonne comme une prière, accompagné de son mandole à deux manches, Hacène Zermani (son vrai nom), chante la culture berbère, l’Algérie et l’exil, en kabyle et en français. Rendre cet hommage à Slimane Azem à Saint-Denis est pour lui un honneur et un grand bonheur.