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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 26 décembre 2010
Les moissons d’ambre
(IC Music Inc. – Discograph – 2010)
Durée 42’26 – 14 Titres
http://www.peppermoon.fr
http://www.myspace.com/peppermoon
 Qui aurait prédit lors de la sortie du premier album de Peppermoon en 2009 que le groupe se retrouverait superstar en Asie et que non seulement il se produirait en Chine, en Corée, au Japon et à Taiwan mais qu’en prime « Nos ballades » se propulserait jusqu’à la troisième place du Top International juste derrière Lady Gaga et Susan Boyle ? C’est forcément d’une autre manière que les professionnels regardent aujourd’hui une formation dont les pièces maîtresses sont encore et toujours Iris Koshlev et sa voix presque intemporelle mais aussi Pierre Faa et son talent de composition qui lui a permis de reprendre le travail sur « Les moissons d’ambre » à l’endroit précis où il l’avait achevé sur son prédécesseur. Quelques invités pour multiplier les couleurs et une véritable volonté de se positionner à un juste milieu entre nostalgie et espoir finissent de faire de ce deuxième essai un véritable coup de maître !
Mélange soigneusement dosé du côté faussement ingénu de la voix et de celui fabuleusement dépouillé de la mélodie, les quatorze pièces originales que nous dévoile Peppermoon nous emmènent un peu plus loin dans une promenade débutée par le groupe alors qu’il ne se doutait pas encore de la véritable dimension qu’allaient prendre ses pas … Conforté dans son choix au niveau de la direction, Peppermoon n’avait plus dès lors qu’à ajuster le tir et à confirmer avec des chansons non pas identiques mais plutôt égales en terme de capital séduction et complémentaires en terme de contenu. On avance donc dans le bon sens et si le groupe nous annonce déjà travailler à un autre prolongement qui prendra la forme d’un troisième album, on se délecte surtout pour l’instant de morceaux d’une rare ingéniosité comme « Larme de Lune », « Impressionnisme », « La façon, la manière », « Poupées Russes » ou encore « Le refuge ». Toujours aussi ambitieux mais également toujours fidèle à ses valeurs premières, Peppermoon avance comme bon lui semble et sans se laisser attirer par les sirènes du marché, en gardant à l’esprit ce qui a fait que le groupe en est à ce stade aujourd’hui et en étant conscient que grimper à son propre rythme est le meilleur moyen de ne pas redescendre aussi vite quelques années plus tard. La France et le monde en général ont besoin de ces formations sincères capables non seulement de proposer de la qualité mais aussi d’assumer leurs choix et Peppermoon prouve une fois encore par l’exemple que chanter en Français n’est pas un handicap pour séduire les marchés internationaux dès lors que les mélodies sont capables de porter le tout vers le haut … A bon entendeur !
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