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Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 27 décembre 2010
Ep n°1
(MyMajorCompany – 2010)
Durée 12’48 – 4 Titres
http://www.myspace.com/meltonesmusic
 Quatre copains de collège réunis autour de quelques instruments dans un garage de Boulogne Billancourt avec la complicité de parents tolérants, il n’en faut parfois pas beaucoup plus pour que des vocations voient le jour et que de véritables groupes prennent forme. Les Meltones font partie de ces combos chanceux à qui l’occasion de se faire connaître sera donnée et c’est bien décidés à saisir leur chance que Thomas Valencelle à la basse et au chant, Danien Ventura et Pierre Duval aux guitares et Etienne Lunzo à la batterie ont mis en boite un premier album qui verra le jour début 2011, un album précédé par un premier maxi disponible en version digitale dès la fin du mois de décembre et dans les bacs à partir du 10 janvier.
Plébiscités par les internautes qui sont parvenus à amasser les quelques dizaines de milliers d’Euros nécessaires pour enregistrer leur album via MyMajorCompany, les quatre jeunes gens portent aujourd’hui les espoirs de pas moins de 923 producteurs qui espèrent avoir fait le bon investissement avec un groupe qui a tout compris de la manière de mélanger des influences contemporaines comme Coldplay, Oasis ou Radiohead avec d’autres plus anciennes comme les Beatles, Lynyrd Skynyrd ou Led Zeppelin pour en arriver à proposer une musique où le rock est la couleur dominante mais où la mélodie apporte en prime un certain panache. Près de deux mois d’enregistrement et une production soignée pour mettre l’accent sur la haute la qualité de titres comme « Don’t Stop Breathing », « Early Colors », « Dear Leader » et « Out & Inside », si on y perd quand même forcément un peu en spontanéité et en puissance, on y gagne fatalement au niveau du jeu, des arrangements et d’un rendu d’ensemble qui surprendra un peu ceux qui avaient découvert les Meltones alors qu’ils n’étaient que de jeunes espoirs avec ni plus ni moins de raisons de réussir que les autres. Entre temps, il y aura eu Florent Livet et Zdar à la réalisation puis Mark Marsh au mastering, ça suffit en général à transformer un simple petit canard déjà pas vilain en un superbe cygne … La France vient de se donner les moyens de pousser au cul d’un bon groupe de rock, on ne va pas s’en plaindre quand même !
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