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NO ONE IS INNOCENT au BRING THE NOISE FESTIVAL (75) pdf print E-mail
Ecrit par Agathe Kipienne  
vendredi, 17 décembre 2010
 

BRING THE NOISE FESTIVAL
EMPYR – UNCOMMONMENFROMMARS – NO ONE IS INNOCENT
LE TRABENDO – PARIS (75)
Le 6 décembre 2010

http://www.myspace.com/empyrmusic
http://www.empyrmusic.com/
http://www.uncommonmenfrommars.net/
http://www.myspace.com/uncommonmenfrommars
http://nooneisinnocent.artistes.universalmusic.fr/
http://www.myspace.com/myspaceisinnocent
http://bringthenoise.ouifm.fr/

Retrouvez les photos d’Agathe Kipienne sur http://www.akphotography.fr/ , http://www.myspace.com/popartfiftos et http://www.flickr.com/photos/a-k-photography/

Remerciements : No One Is Innocent, Uncommonmenfrommars, Empyr, Oui Fm, Audrey Levy, Trabendo, Mauro, Clément

Empyr, c’est dans le désordre Benoît Poher, Frédéric Duquesne, Benoit Julliard, Florian Dubos et Jocelyn Moze. Des garçons qui ont fait partie ou font partie, dans le désordre, de rutilantes machines comme Watcha, Kyo, Pleymo ou Vegastar. Empyr, à l’aube de The Peaceful Riot, était certes un groupe neuf, mais son identité n’était pas une page tout à fait blanche.
L’influence principale du groupe ne porte finalement pas de nom en particulier. Elle réside dans son ouverture absolue, dans sa sensibilité à tout ce qui titille ses synapses ; l’influence principale d’Empyr est, finalement, Empyr lui-même.
Produit comme son prédécesseur par Ken Andrews (Black Rebel Motorcycle Club, Nine Inch Nails, Beck…), Unicorn sonne, le groupe l’admet, l’assume et l’a voulu, plus britannique, plus pop, plus léger, plus lumineux et surtout bien plus sensuel que The Peaceful Riot. Le résultat ? Un disque bien plus fidèle à l’esprit de ces cinq garçons joyeux qui n’arrêtent pas, un instant, de se marrer. Un album chaud, énergétique, hédoniste, optimiste.
L’attaque se fait en force, avec It’s Gonna Be, premier de ces hits potentiels. Un lancinant appel à la joie instantanée, un son énorme comme le Texas, un équilibre impeccable entre électro et rock, des mélodies vives et enragées. Plus loin, dans un mix similaire de rythmiques survitaminées, de guitares tranchantes, de basses enveloppantes et de voix acrobates, la tonitruantes Do It ou la très nerveuse Happy and Lost provoquent le même effet d’antidépresseur immédiat. La pop très très power d’Helena ou de Souvenir, leurs cathédrales sonores, leurs guitares rugissantes et leurs mélodies vocales indécollables pourraient, quant à elles, recoller un fier sourire aux babines de tous ceux qui pensaient avoir fait le tour du rock qui fait jouir. Le deuxième album d’Empyr est une collection de tubes dont l’évidence frappe fort.
Empyr est venu nous le prouver au festival Bring The Noise !

Composé rapidement, sans pression, ce sixième album studio est certainement le plus punk de tous les enregistrements des globe trotteurs de Serrières. I Hate My Band s'avère frontal, spontané, brut et incandescent. Enregistré quasiment live au Warm Audio à Lyon, I Hate My Band a le sang chaud. Les Unco viennent de donner vie à quelques uns des titres les plus rentre dedans de leur carrière ("I Hate My Band", "Shit Day", "Warm Crew"), sans pour autant mettre de côté la touche mélodique ("Dancing On The Laundry Machines") ou l'aspect poignant et émotionnel (le superbe "Wold Entertainement") qui fait leur force. Composé au mois de janvier 2010, lors d'un break d'un mois entre deux tournées, I Hate My Band sort un an, quasi jour pour jour, après Functional Dysfunctionality. Car les Unco, même après douze ans de parcours, font parti de ces groupes qui ne savent pas s'arrêter. Ce n'est plus un secret pour personne, les Uncommonmenfrommars vivent, transpirent, exultent le punk rock. La sève du punk rock leur sert de fuel. Au niveau des textes, I Hate My Band exprime les rapports électriques et parfois houleux qui animent le quotidien du quatuor. Le groupe n'hésite pas à se mettre à nu, centrant cet album sur la vie d'un groupe en tournée et en dehors des tournées. Les Unco ont changé ces dernières années, prenant une véritable dimension internationale. Leur terrain de jeu ne se résume plus depuis longtemps à la France. Le groupe fédère le public aussi bien en Allemagne (où il tourne quasiment plus qu'en France), qu'au Japon, aux Etats-Unis et que dans le reste de l'Europe. Un statut que ce nouvel album ne pourra que renforcer. Bien que réalisé sans prétention, I Hate My Band en possède suffisamment pour confirmer une fois de plus le caractère unique des Uncommonmenfrommars.
A la conquête de l’Europe, le groupe a pris le temps de s’arrêter en France pour le festival Bring The Noise. Prêt pour la claque musicale ?

Dans son nouvel opus, No One Is Innocent prolonge le combat entamé sur le précédent album avec une détermination de guerrier pacifique. Production plus brute, entre groove sorcier et chaleur de l'électricité, la musique de No One est une idée en marche. Et une certaine idée du collectif renforcé par ceux que Kemar appelle ses « 2 réal de Madrid », le bouillonnant Kmille et le puissant Shanka, capitaines du vaisseau flam et coréalisateurs de cette affaire. 
No One a commencé son travail pour secouer à nouveau les consciences par une composition blues électro rock et organique porteur d'un thème on ne peut plus fédérateur.
« La peur », titre phare de l'album, est aussi le meilleur diagnostic du cancer de l'humanité.
Le feu intérieur des No One brûle toujours avec la même intensité. Il n'est toujours pas l'heure pour eux d'ignorer leurs démons. Ils sont bien le meilleur d'eux-mêmes. Qui sont-ils ? Des passeurs qui pensent malheureusement que le consensus est pour encore longtemps l'ennemi du bien. C'est aussi pour cela que le volcan est là en irruption perpétuelle.
NO ONE IS INNOCENT n’est pas un groupe, c’est une énergie présente au festival Bring The Noise pour faire découvrir en avant-première les titres de son nouvel album prévu pour janvier 2011, ainsi que ses plus grands titres.