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THE DIAMOND DOGS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 21 décembre 2010
 

The grit and the very soul
(Legal Records – 2010) 
Durée 37’51 – 11 Titres 

http://www.myspace.com/diamonddogssweden

Ils partagent leur nom avec le huitième album de David Bowie sorti en 1974 mais ont formé leur groupe en pleines nineties et cultivent l’art de jouer un rock old school teinté d’une once de folk depuis maintenant quelques années, la polyvalence des Diamond Dogs ayant conduit cette formation suédoise à aller se frotter à la scène à des groupes comme Nazareth, The Damned, Ian Hunter mais aussi The Cult. Liés de très près aux Hellacopters avec qui le chanteur Sulo a partagé nombre de musiciens, les Diamond Dogs ont connu de multiples changements dans leur line up et c’est cette fois à un exercice un peu inattendu auquel ils se sont livrés en s’embarquant dans une nouvelle aventure dans laquelle ils font appel aux violons, banjos et autres mandolines pour obtenir une couleur encore plus chaude et captivante que tout ce qu’ils avaient proposé auparavant. Si les diamants sont éternels, ceux là sont bien décidés à ne pas laisser leur part aux chiens et ils le prouvent !

Il se dégage de « The Grit And The Very Soul » comme une impression toute particulière qui laisse entrevoir de grosses racines étasuniennes mais aussi une coloration très celte, sans doute grâce à l’utilisation régulière du violon qui semble tout droit venu d’un pub irlandais. A la croisée du J Geils Band et des Levellers avec en prime des accents qui semblent nés de la rencontre inopinée de Ronnie Lane avec les Rolling Stones, The Diamond Dogs se fendent ici d’un ouvrage particulièrement intéressant qui mélange le sable des western plains de Leadbelly et la bière brune et acre des disciples de Rory Gallagher avec à la clef une volée des titres carrément irrésistible d’où émergent « April Fool », « Whatever It Is, Now », « Absolutely No:1 » ou encore le surprenant mais ô combien délicieux « Green Shamrock Shore ». Une adaptation particulièrement bien sentie du « Please, Please, Please, Let Me Get What I Want » des Smiths pour finir de mettre un cachet très britannique sur cette galette pourtant enregistrée dans le Nord de la Suède qui a réussi à trouver un son typiquement seventies et nous voilà avec un ouvrage qui devrait marquer un virage radical dans la carrière des Diamond Dogs. A découvrir dans les platines en janvier !