mercredi, 15 décembre 2010
Henri Barry
(Autoproduction – 2010)
Durée 16’53 – 5 Titres
http://www.henribarry.com
http://www.myspace.com/henribarry
 Poète et amateur de belles mélodies, Henri Barry est un de ces artistes qui ont choisi de garder un pied dans la chanson française et l’autre dans les musiques noires américaines avec pour agrémenter leurs morceaux de belles couleurs où le folk, le blues et même à l’occasion le reggae tapissent des rimes élégantes … Passé par les incontournables Rencontres d’Astaffort en mai 2009, ce Parisien s’en est ensuite allé enregistrer son premier maxi dans les conditions du live du côté du Pré St Gervais, au Studio Bob City, et s’est adjoint les services de Laurent Larcher à la contrebasse et de Geoffrey Cormont aux percussions pour mieux mettre en valeur ses guitares, son harmonica, sa voix riche et chaude et surtout ses compositions pleines de sensibilité. Octobre 2010, l’ouvrage était enfin disponible sur toutes les plateformes de téléchargement et ouvrait grand les portes du Sentier des Halles à un musicien qui l’avait déjà rempli au tout début de l’année.
Une pointe d’humour, un autre de tendresse, un jeu de slide plein de sensualité pour emmener le tout vers le haut et un véritable charisme à la scène qui transparaît de fort belle manière en studio, c’est sous une bonne étoile qu’a été placé le berceau d’Henri Barry quand il n’était encore qu’un élève musicien et c’est en récoltant aujourd’hui les fruits d’un apprentissage attentif que l’artiste nous sert un ouvrage plein de groove, plein de soul et plein de feeling. Capable d’aller à la conquête de plusieurs publics avec une musique à la fois jeune et respectueuse des traditions, Henri Barry s’attache à faire son bonhomme de chemin sans jamais se montrer trop timide ni trop lisse mais au contraire en y allant de ses chansons sincères et pleines de naturel comme le faussement opportuniste « Paris je t’adore » ou encore « Des hauts, des bas » … Bien inscrit dans la lignée des chanteurs pop folk contemporains, Henri Barry prouve avec cette volée de seulement cinq titres qu’il a dans ses cartons de quoi aller flirter avec les playlists et que des morceaux comme « Papa pars pas », « Désert bleu » ou « Virus » ont les arguments nécessaires pour capter l’attention du public et emmener leur créateur dans les mêmes eaux que les Grégoire, Zaz et autres Féloche qui ont fait leur trou un peu avant lui. Un petit coup de pouce du destin par-dessus tout ça et l’affaire serait très vite dans le sac !
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