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PROPHECY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 15 décembre 2010
 

Illusion of time
(Musea Parallèle – 2010) 
Durée 79’51 – 14 Titres

http://www.prophecy.fr
http://www.myspace.com/prophecyofficiel
 
Ce combo bourguignon a commencé par consacrer son temps à jouer des adaptations des morceaux des autres, Joe Satriani et Metallica en tête, puis la découverte de Dream Theater aura fini par être un véritable révélateur qui emmènera Prophecy vers l’art de la composition avec non seulement une certaine ingéniosité mais aussi et surtout avec beaucoup de talent. De fil en aiguille, c’est un premier album personnel que nous présentent aujourd’hui ces Dijonnais, un ouvrage de près de quatre-vingt minutes sur lequel Frédéric Biard au chant, Vincent Valenti aux guitares, Romuald Déro à la basse, Cédric Poyer aux claviers et David Frega à la batterie laissent parler leur côté le plus épique avec à la clef des compos enlevées dont une suite qui flirte ouvertement avec le quart d’heure.

Il n’y a malheureusement rien de bien nouveau dans le rock progressif de Prophecy, d’autant plus que les relents de Dream Theater sont omniprésent, et quand bien même le groupe s’attache parfois à sortir quelque peu des sentiers battus, ce qui parvient à sauver la mise de cet « Illusion Of Time » à la production quelque peu faiblarde reste essentiellement la maestria dont chacun des instrumentiste pris individuellement fait montre. On regrettera encore un léger manque d’harmonie qui laisse à penser, à tort ou à raison, que chacun se la joue un peu perso alors qu’on aurait été en droit d’attendre un véritable esprit de corps et de groupe pour mettre parfaitement en avant des pièces bien fagotées comme « On The Edge », « The Will Of Fight », « Believe Me » ou bien entendu le tittle track de l’album. A trop vouloir en faire, Prophecy en est arrivé à diluer les bonnes choses dans un ensemble qui au bout d’un moment finit par devenir redondant. Dommage car on sent qu’il y avait la matière nécessaire pour faire un bon album d’une cinquantaine de minutes, ce qui aurait en prime laissé un peu de temps à Vincent Valenti pour peaufiner le mixage et fignoler les arrangements. Après tout, ce ne sont que des petits défauts de jeunesse pas très difficiles à corriger pour la suite … Que celui qui n’a jamais fait d’erreur leur jette la première pierre !