samedi, 11 décembre 2010 Lp live - Episode 1 : 1970-2010 (Autoproduction – 2010) Durée 24’48 – 6 Titres
http://www.zootribute.com http://www.myspace.com/zootribute Pilier du rock français de la fin des sixties, Zoo aura trop discrètement révolutionné le genre du fait de sa brève mais pourtant intense existence et si chacun des membres fondateurs aura ensuite connu le succès en allant se mettre au service d’artistes réputés, la discographie du groupe qui a pourtant connu un certain succès dans toute l’Europe et même aux USA retombera pour sa part très vite dans l’oubli, du moins jusqu’à ce que la déferlante revival ne se répande sur notre pays … Des Variations à Magma, nombreuses sont les formations de l’époque à avoir repris une place sur le devant de la scène et Michel Hervé, bassiste historique de Zoo, finira par être tenté par l’aventure, suivi dans cette folle histoire par le chanteur fondateur Joël Daydé. Rejoints par Brenda Della Valle Hervé et Maria Popkiewicz au chant, Bertrand Richard aux claviers, René Labar à la guitare, Cyril Zardé au violon, David Rusaouen à la batterie, Patrick Bourgoin à la flûte et au saxophone et Jean-Marc Welch au trombone, les deux rescapés de la mouture légendaire créaient ainsi il y a un an la formation Zoo Tribute originale et en attendant l’enregistrement d’un véritable album, se fendaient d’un premier maxi live et donnaient quelques concerts histoire de retrouver leurs marques … On retrouve ainsi en attendant une inévitable et très attendue suite discographique des titres comme « Hard Times Good Times », « Captain » ou « Bouggy Zouggy » interprétés avec un plaisir de jouer qui semble évident, des titres dans lesquels le talent de composition d’André Hervé, claviériste fondateur aujourd’hui disparu, explose à chaque instant et où l’on remarque en plus des trois actuels vocalistes de Zoo la présence de Murray Head venu interpréter au pied levé un épatant « What Am I To Be » de plus de six minutes. Du rock old school joué avec les tripes et avec le cœur, des groupes à rallonges avec cuivres, chœurs et claviers … pour un peu on se croirait retourné quarante ans en arrière, surtout que l’énergie et restée la même !
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