lundi, 13 décembre 2010
IV
(Brownsville Records - Underclass – 2010)
11 Titres
http://www.pureinc.net/
 Certains d’entre vous connaissent peut être déjà le parcours de Pure Inc. qui assène un hard rock riche en testostérone. Encensé par la critique avec leur précédent album, « Parasites And Worms » sorti en 2008, revoilà la suite des aventures de nos petits suisses. Leur dernier né se prénomme « IV » que l’on peut facilement rapprocher du quatrième album d’un groupe en manque d’inspiration et d’originalité. L’on peut également chercher plus loin et y voir un clin d’œil à l’une de leur influence majeure, Led Zeppelin, donnant ainsi une franche orientation sur cette galette. Amateur de hard, cette chronique est faite pour vous. La première écoute est suffisante pour se faire une idée, celles qui suivent ne feront que la renforcer. Pas de fioriture avec Pure Inc. Ce qui prédomine chez eux, c’est cette claque monumentale qu’on se reçoit en pleine face qui se prolongera à travers les onze titres proposés. L’album a le mérite de capter l’attention de son auditeur avec ses cascades de riffs accrocheurs qui claquent jusqu’à vos oreilles.
Affolées et ambitieuses, les compositions de Pure Inc. dégagent quelque chose de particulier, de sombre, ça en est presque attirant. Alors comment ne pas plonger dans ce foutoir organisé où se percutent sons, frontières et époques ? Un album mixte qui démarre sur les chapeaux de roue avec « Once Upon A Time ». La rapidité est si fulgurante que l’intro est jugée superflue. On est dans le trip, le pied appuyé sur l’accélérateur et les premiers titres s’enchainent. Les musiciens auxquels nous avons à faire se creusent les méninges pour exploiter au mieux leur verve musicale. En effet, ils ont conservé la capacité d’exploiter le hard rock pour transmettre cette énergie primale, tandis qu’ils s’exercent sur un nouveau terrain apportant une touche de groove à leur production. Pure Inc. complexifie et densifie leur son, les plaçant ainsi au dessus du commun des groupes de hard. Porté par le chanteur, Gianni Pontillo, sa prestation fait toute la différence avec une palette d’intonation très large. A titre d’exemple, « My Riverbed » est un morceau qui tranche par son approche soul. Gianni distille une voix beaucoup plus sensuelle. A la manière de Flown, ce genre de titre est idéal pour s’entrainer à faire des bébés. Mais la volonté de Pure Inc. est d’aller toujours de l’avant et tester de nouvelles expériences ne s’arrête pas là. Ainsi un saxophone trouvera sa place donnant à cet album un aspect multicolore. Toujours très professionnel, l’album sait s’exalter de manière convaincante.
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