lundi, 13 décembre 2010
Acoustic joys
(MVS Records – 2010)
Durée 36’57 – 13 Titres
http://www.myspace.com/zaweb
 De sa mère parolière pour Zazie, Maxime Le Forestier, Cookie Dingler ou encore Calogero, Elsa Kopf a gardé l’amour de la musique et des belles chansons, de son père professeur de langues, elle a cultivé cette manière si intéressante de chanter aussi bien en Anglais qu’en Français … Un pied à Paris, l’autre à Ibiza, cette chanteuse aux multiples talents puisqu’elle est également auteur et compositeur a été récompensée par le Prix Delanoë et a accumulé les concerts en tête d’affiche mais aussi devant divers publics en se produisant en ouverture d’autres comme Nicolas Canteloup, Jérôme Daran, Dany Brillant, La Grande Sophie ou encore Youssou N’Dour. Accompagnée essentiellement de sa guitare acoustique, Elsa Kopf a toutefois invité des amis musiciens sur son premier album et de Michel Amsellem au piano à Franck Ridacker aux percussions, ce sont Dominique Bertram à la basse et Guillaume Bongiraud au violoncelle qui viennent émailler une variété pop pleine de classe et de délicatesse …
Elle a tout compris de la manière la plus ingénieuse de déposer dans l’escarcelle de son public de petites perles multicolores et c’est en s’attachant à suivre scrupuleusement sa recette qu’Elsa Kopf y va de ses chansons à la fois méticuleusement élaborées et très simples d’accès. Pas de grand discours, pas d’engagement politique, féministe ou que sais-je encore, cette grande et belle jeune femme n’a pas d’autre message à faire passer que celui d’une existence dans laquelle elle croque à pleine dent et dont elle jouit à chaque instant des moments les plus simples comme le lever du soleil ou de la lune, comme l’errance intellectuelle et la rêverie, comme la joie presque banale mais jamais dénuées de sens de se promener en profitant tout bonnement de la vie … La voix est délicate, sensuelle, presque irréelle tant elle semble spontanée, le jeu est sobre mais soigné et des chansons comme « Mai en moi », « April », « Larmes de caramel » et « Dreams Behind The Door » ou encore certaines versions anglophones « Me In May » et « Candy Street » laissent planer au-dessus ce ces « Acoustic Joys » comme une petite touche paradoxalement empreinte de mélancolie et en même temps très détachée. L’album sortira en février 2011 mais on en trouve déjà de beaux extraits sur les pages web d’Elsa Kopf … A bon entendeur !
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