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THE VERY END pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 14 décembre 2010
 

Mercy & Misery
(Steamhammer – SPV – 2010) 
Durée 44’39 – 13 Titres

http://www.theveryend.net
http://www.myspace.com/theveryend
 
Combo germanique formé au cœur de la Ruhr, The Very End ne pouvait décemment s’orienter vers autre chose que le metal avec pour l’agrémenter des cachets death et trash du plus bel effet … Salués pour leur premier effort paru en 2008, les Teutons ont donc ressorti l’artillerie lourde et c’est sur un des labels les plus prestigieux du genre, Steamhammer, et en compagnie du producteur Waldemar Sorychta (Sentenced, Sodom, Moonspell …), qu’ils reviendront début 2011 avec en poche une rondelle métallique de près de quarante tonnes, soit à peu près trois par titre ! Pour Björn Goosses au chant, René Bogdanski et Volker Rummel aux guitares, Marc Beste à la basse et Lars Janosh à la batterie, rien n’était plus important que l’envie de reprendre la route avec dans leurs bagages un deuxième effort capable d’associer la lourdeur et la puissance de feu du bombardier avec son côté le plus mélodique. On connaissait Bonnie & Clyde, voilà désormais « Mercy & Misery » … Attention, gilet pare-balles hautement conseillé !

Comment ne pas être en colère quand on a passé le plus clair de son enfance en pleine région industrielle avec en toile de fond la fumée des aciéries et le noir ambiant du charbon ? Ca peut sembler hautement clichesque et pourtant c’est en faisant ressortir volontairement ou non son passé que The Very End a conçu sa musique avec des sonorités hautement métalliques d’une part et une noirceur intense de l’autre. Au milieu de cet univers de brutes épaisses, on trouve toutefois une âme, un cœur, et ça se traduit par de superbes mélodies avec pour les alimenter des influences qui vont de la musique classique jusqu’au blues avec bien entendu une grosse prédominance rock pour lier le tout. Jamais avare d’un break ou d’un solo de guitare bien senti, The Very End nous livre avec une rigueur digne d’un métronome son lot de titres tantôt plombés, tantôt plus aériens, et séduit sans le moindre mal avec ses « Ball And Chain », « Dead Is The New Alive », « Vultures » et autres « Blacklisted » avant de fignoler le tout en nous balançant deux reprises, la première n’étant autre qu’une « Immigrant Song » empruntée à Led Zeppelin et la seconde posée en bout de piste sur l’édition collector s’avérant être une cover délurée et musclée de « Maniac », le tube disco des eighties qui avait fait un carton avec « Flashdance ». On préfèrera donc sans la moindre hésitation le digipack !