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ALEX MIREY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 10 décembre 2010
 

The time of a coffee
(Autoproduction – 2010) 
Durée 35’43 – 13 Titres

http://www.myspace.com/alexbluesmirey

Lauréat du Tremplin de La Traverse à Cléon en 2009, Alex Mirey est un de ces poor lonesome cowboys qui évoluent seuls à la scène avec pour seul accompagnement une guitare qui vient flirter avec le chant, au demeurant fort intéressant … Fort de ce succès, c’est en ouverture de Johnny Winter que l’artiste s’est retrouvé un an plus tard, avec en poche un joli album enregistré entre les deux dates clef de cette belle histoire et avec derrière lui pas mal de concerts donnés le long de la Seine en compagnie de formations régionales œuvrant tout comme lui dans un registre blues teinté de quelques jolis produits dérivés. Treize compositions pensées autour d’une tasse de café, il ne fallait pas grand chose de plus pour qu’Alex Mirey nous livre un ouvrage aussi intimiste qu’original !

Ah le murmure de la cafetière le matin au coin de la table de la cuisine … C’est de manière un peu inattendue qu’Alex nous sert un premier petit noir avant de véritablement entrer dans le vif du sujet avec des titres où le blues se mâtine de folk le matin et où la voix fait des glissades le long des cordes le soir, un peu à la manière d’un bottleneck que l’artiste aurait avalé par mégarde ! On attaque donc calmement avec le « Bad Trip » du réveil puis avec un « Slow Down », à peine une dernière invitation au calme avec un « Don’t Start To Speak » imploré juste avant le deuxième bol nécessaire à un véritable réveil … On y retourne ensuite avec une toute autre vigueur, avec un ton qui devient parfois plus rock, moins psychédélique qu’au réveil, et qui nous emmène à son tour vers des « Shy Man » et des « Trembling Legs » qui ne manquent jamais d’arguments pour convaincre et qui à force de nuances et de couleurs finissent par inviter le guerrier à un repos bien mérité. Encore un dernier « Tatooed Memory » pour laisser retomber la pression et c’est juste après le déca du soir que l’on quitte Alex Mirey avec dans la tête les souvenirs d’un album dont les accords nous accompagneront un long moment pendant la nuit … Bien vu !