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GENERIC pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 07 décembre 2010
 

II
(Cryptophyte – UFV Records – 2010) 
Durée 45’40 – 6 Titres

http://www.genericnoise.com
http://www.myspace.com/genericnoise

Projet bruitiste créé sur les cendres de Second Rate, Generic a vu le jour en 2005 autour de la section rythmique du combo disparu et s’est rapidement attaché à proposer une musique autoproclamée heavy noise supersonique et faite à parts presque égales d’une couche d’ambiances pesantes et saturées et d’une autre de mélodies débridées. Les concerts s’enchaîneront très vite et c’est grâce à un premier maxi que Fred à la basse et Syl20 aux drums se retrouveront à emmener leurs instruments et leurs deux voix pour les poser sur diverses compils dont le superbe tribute « Génération Sheriff » où ils placeront une reprise décoiffante et mémorable de l’hymne « Aucune importance ». Un premier album particulièrement réussi plus tard et voilà Generic qui repartira écumer les salles avant de se poser de nouveau pour mettre en boite ce nouvel effort tout simplement baptisé « II », un ouvrage qui se découvre au bon vieux format vinyle mais aussi en CD …

Capable de produire pour commencer un véritable déluge sonore puis de partir directement vers des séquences répétitives délicates et pleines de sensualité, Generic n’est pas groupe à se laisser trop facilement enfermer dans un moule et il le prouve une fois de plus en proposant des morceaux torturés et surprenants dans lesquels on sent les lointaines influences d’un rock sans concession qui va de A pour AC/DC à Z pour ZZ Top mais qui se laisse aussi aller à passer par Alan Parson Project ou encore par Johnny Cash pour mieux multiplier la palette de ses couleurs primaires. D’un « Mocushle » puissant et véloce capable de scotcher un rugbyman néo-zélandais aux amplis rien que par le souffle qu’il produit jusqu’à un tittle track sobre interprété au piano, on traversera encore des océans musicaux calmes et harmonieux comme le très progressif « Jeff » mais aussi d’autres plus remuants comme « Sur la route » et même des mers carrément démontées dans le genre de « Onze heures ». Encore un « Pneumatic » déstabilisant au possible avec ses changements incessants de formats et de tons et nous voilà avec un ouvrage dont le bleu limpide du vinyle laisse forcément rêveur … Un album expérimental qui a très intelligemment réussi à ne pas être hermétique du tout !