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BONGI + SAYON BAMBA au FESTIVAL AFRICOLOR (93) pdf print E-mail
Ecrit par Olivier Urbanet  
lundi, 06 décembre 2010
 

BONGI – SAYON BAMBA
FESTIVAL AFRICOLOR
ESPACE MARCEL CHAUZY – BONDI (93)
Le 19 novembre 2010

http://www.myspace.com/sibongilembambo
http://www.myspace.com/sayonbamba
http://www.africolor.com/

Merci à l’équipe d’Africolor !

Bongi (Sibongile Mbambo) arrive de Capetown et elle chante les morceaux traditionnels sud africains depuis son enfance. Elle habite maintenant à Marseille et intègre diverses formations comme celle de la chanteuse ivoirienne Dobet Gnahoré. Sous son nom elle forme des groupes aux influences jazz ou traditionnelles et tourne depuis quelques temps avec la chanteuse sud africaine Madosini Manqina. Le xhosa est sa langue maternelle (c’est la deuxième langue du pays ; le « xh » est une consonne originale qui se prononce d’un claquement de langue appelé clic. Ces clics ponctuent son chant comme un instrument).
Pour le concert d’africolor, elle était accompagnée du guitariste Hassan Tighidet, musicien incontournable de la scène marseillaise. (Source Africolor)

Née à Conakry dans la famille Camara qui a vécu les soubresauts de la dictature de Sekou Touré, Sayon Bamba se trouve pendant un temps sous la seule responsabilité de sa mère, son père étant alors emprisonné. Cette façon de vivre la conduit à conquérir très jeune sa liberté. 
Parmi ses premiers faits d’arme, elle a ainsi chanté au sein des Amazones de Guinée ou avec le Théâtre National de Guinée et elle a collaboré à partir de 2007 avec le Circus Baobab. Arrivée à Marseille il y a plus de dix ans, elle fait corps avec la culture de cette ville cosmopolite qui est aussi une des portes de l’Afrique. Lorsqu’elle choisit de monter sa propre formation, elle n’hésite pas à prendre le risque d’un mélange des genres. Les artistes comme Malik Ziad et Dominique Beven y croisent guembri et mandoline et la musique mandingue fait corps avec le jeu occitan ; les morceaux sentent les parfums de l’Afrique de l’Ouest comme ceux des terres provençales.
Aussi douce dans ses compositions polyglottes que franche et déterminée, Sayon secoue et réveille. En soussou, toma ou malinké, elle fustige ceux qui observent passivement le pillage de la Guinée, s’insurge contre l’inertie, bataille contre l’excision et rend hommage aux femmes de bonne volonté qui font avancer le pays contre vents et marée. L’énergie de la voix et les instruments venus des quatre coins du monde instaurent le dialogue et la rencontre dans une grande liberté festive. (Source Africolor)