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ALMACITA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 05 décembre 2010
 

Rien n’est joué
(Autoproduction – 2010) 
Durée 45’56 – 14 Titres

http://www.myspace.com/almacitamusic

Les premiers ébats d’Almacita remontent à 2007, quand les deux auteurs et musiciens Alain Servant et Guilhem Surpas décideront de mettre leurs plumes mais aussi leurs voix et leurs instruments au service d’une seule et même cause, celle d’une musique où la chanson française se mettrait à la disposition de la world et du rock alternatif, et réciproquement … Trois années de concerts et de créations plus tard, c’est une idée des plus saugrenues qu’auront les deux complices en invitant pas moins de trois nouveaux musiciens à les rejoindre sur un projet dont la dimension est forcément toute autre et c’est en compagnie de Yann Gillet aux percussions, Joane Calice à la basse et au chant et Johan Gardré au violon mais aussi de Jean-Louis Bardeau au son et à la réalisation qu’Almacita passera bientôt à l’étape suivante en enregistrant son premier album, un ouvrage chaud et coloré qui a reçu le double soutien du Conseil Régional Poitou Charentes et du Conseil Général de Dordogne.   

Le son est riche et le ton toujours fort à propos et si l’on se sent plus naturellement emmené vers les rythmes venus de la Caraïbe ou encore d’Amérique du Sud que vers ceux du Sud Ouest de l’hexagone, c’est sans doute une manière pour Almacita de mieux affirmer sa position de Citoyen du Monde à part entière au travers d’une alternance de reggae et de bossa mais aussi de rock et de world. De la Jamaïque à la Turquie en passant par la France ou même par le Brésil, le combo nous offre un véritable dépaysement artistique, un de ceux qui forcent le respect et qui conduiront sans soute un jour le public à dire qu’il était déjà présent quand Almacita a lancé ses premières notes, a tiré ses premiers riffs, a installé au su et au vu de tous son « Onirique berceuse », ses « Adios », « Ô Pretty Whisky », « Formol foire » et autres « Vieux frère » … De la guitare qui sature jusqu’à l’oud qui ronronne, de l’accordéon qui chuinte au violon qui pleure en passant par le violon, le berimbau ou encore le cajon, c’est une multitude de couleurs qui se marient avec toujours une très belle harmonie pour donner à force de talent et de motivation un tableau globalement harmonieux et carrément séduisant. Si « Rien n’est joué », Almacita a toutefois posé les jalons nécessaires pour parvenir à terme à gagner la partie !