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DANTÈS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 03 décembre 2010
 

Dantès
(Strictly Confidential – 2010) 
Durée 14’29 – 4 Titres

http://www.benjamindantes.fr

Tombé dans le bain à remous de la musique dès son plus jeune âge, Benjamin Dantès a grandi entre Paris et la Normandie avec en trame sonore les chansons d’artistes comme Depeche Mode, Etienne Daho, Nirvana et autres Public Enemy … De quoi se forger une culture à la fois riche mais aussi et surtout éclectique ! Parti de l’école à l’adolescence, dès qu’elle n’a plus revêtu de caractère strictement obligatoire, c’est définitivement vers la musique et vers la route que le jeune homme se dirigera, se nourrissant de quelques rudiments de guitare pour pouvoir commencer à composer et de livres pour se passer le temps pendant les voyages qui l’emmèneront dans toute l’Europe et en particulier à Rome et à Londres. De la manche l’été sur les plages jusqu’aux cours de guitare qu’il donnera bientôt à son tour, Benjamin Dantès finira par adapter un jour un titre des Black Eyed Peas et c’est sa version folk un peu barrée de « Boom Boom Pow » qui l’emmènera vers un début de reconnaissance et qui le conduira sur les plus belles scènes, en ouverture de Calogero par exemple …

Outre ses talents d’interprète, Dantès est un artiste complet qui se montre aussi brillant dans l’art de composer que dans celui d’écrire et même d’arranger ses propres morceaux et c’est au travers de trois de ses titres qu’il s’efforce de le démontrer sur ce maxi qui laisse espérer un véritable album pour un proche avenir. Jeune trentenaire, l’artiste a repris le dessus sur la vie et s’il l’a laissé filer comme bon lui semblait durant un quart de siècle, c’est désormais lui qui décide de ce que la sienne sera demain, le montrant de fort belle manière sur « Minuit à jamais », un titre qui prouve à qui pourrait encore en douter que Benjamin Dantès est aujourd’hui un artiste mais aussi un homme lucide et conscient. Enfilant une dernière fois son « Manteau de nuit », le vagabond d’hier regarde avec une pointe de nostalgie amusée un passé pas si lointain que ça avant de s’offrir un titre atypique et ambigu, « Benjamin vs Dantès », et bien évidemment ce fameux « Boom Boom Pow » qui est indiscutablement devenu son tube tant sa manière de se le réapproprier est captivante. Fort de ce gros coup de projecteur qui lui est offert, Benjamin Dantès revient un peu à la manière du Comte de Monte-Cristo dont il partage le patronyme, non pas pour comme lui se venger mais pour montrer à ceux qui ont douté de lui alors qu’il n’était qu’un jeune homme un peu bohème que sa voie était la bonne et qu’il a bien fait de la suivre. La suite ne devrait en être que meilleure …