jeudi, 25 novembre 2010
IMELDA MAY
LE NEW MORNING – PARIS (75)
Le 16 novembre 2010
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Remerciements : Alice (GDP Productions), Bruno, Le New Morning.
Bon ça faisait bien longtemps que je n'avais pas pris une telle claque. D'ailleurs je pense que Bruno avec moi ce soir a du ressentir la même chose, et je pense que le nombreux public du New Morning également. La belle Imelda May était, en effet, à l'affiche de la salle parisienne en ce mardi 16 novembre.
La première partie du concert est assurée par le groupe Rococo, anciennement connu sous le nom d’Idol, et sa jolie chanteuse. Pour les spectateurs, majoritairement fans de rockabilly, la première chanson était typiquement ce qu'ils étaient venus écouter. Les autres étaient plutôt orientées vers une electro pop bien faite et très sympathique une fois le premier stress passé. Car il faut bien préciser que leur show, que ce soit avec la voix de la chanteuse ou la cohésion du groupe en lui même, était bien meilleur à la fin de leur représentation. Un groupe à découvrir dans d'autres circonstances ou devant un autre public, même si celui de ce soir les a quand même bien applaudis au final.
Le temps de changer la scène et voilà qu'arrive Imelda dans sa jolie robe rouge ornée de stickers Batman. On plonge d'emblée dans ce style bien particulier qu'offrent les rockers friands de ces années folles. Imelda May est irlandaise et on sent bien que la dame a du caractère. C'est physique, c'est comme ça ! Elle en impose, sûrement grâce à une voix exceptionnelle, à la fois chaude et sensuelle mais aussi puissante et forte pour ce petit bout de femme. Elle arrive à faire du rockabilly avec des intonations de jazz. Absolument superbe ! D'ailleurs quelques passages a-capella ont vite fait de vous faire frissonner. Quand en plus le groove qu'elle donne avec ses musiciens à ses chansons vous fait bouger, taper des mains en rythme, vous plongez avec délice dans son univers.
La contrebasse avec l'excellent Al Gare imprime des sonorités toutes particulières et l'échange avec la guitare de Darrel Highman donne encore plus de chaleur à leur musique. Et quand Dave Priseman entre dans la danse à la trompette, on atteint un niveau musical exceptionnel !
Du grand, du très grand spectacle. Beaucoup d'humour pour la belle dame, la joie (partagée) d'être ici, à Paris, pour vivre ce moment privilégié avec son public. Devant la scène mais aussi sur les côtés, on bouge de plus en plus, on participe à son show, une réelle complicité s'installe. Véritablement un très grand moment et un des très bons concerts où il fallait être cet automne. Mais c'est sûr qu'on retrouvera cette belle dame très vite sur les scènes de France, et surtout, surtout, n'hésitez pas à aller la voir, pour revivre cette belle époque pas du tout révolue et toujours d'actualité. Non, le rock’n’roll n'est pas mort !
Yann Charles – novembre 2010
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