mardi, 23 novembre 2010
Best Of vol. 1
(Adone – Discograph – 2010)
Durée 38’56 – 12 Titres
http://www.lesroisdelasuede.com
http://www.myspace.com/lesroisdelasuede
 Projet décalé né de la rencontre de trois artistes issus d’horizons divers, Les Rois De La Suède est un combo déliro rock alternatif où se croisent trois prétendus ambassadeurs du savoir-vivre scandinave … Sous la triple couronne se rencontrent donc Mr Poulpe, animateur télé déjanté à l’origine de quelques belles réalisations destinées à un public post-estudiantin, Ivan, le fondateur des Fatals Picards, et François, le ninja scandinave, et tout ce joli monde qui semble tout droit sorti d’un film de Kusturica ou de Tim Burton et qui nous avait déjà secoué les neurones en 2008 avec la création d’une comédie musicale surréaliste autour du film « Top Gun » remet le couvert avec un premier album directement taxé de « Best Of Vol. 1 ». A mi-chemin entre Les Musclés et Les Wampas, entre Les Inconnus et Didier Super, Les Rois De La Suède n’ont assurément pas fini de faire parler d’eux …
Des mélodies bancales, des textes pleins d’humour, de second degré et surtout de rimes au vitriol, une véritable envie de se mettre tout le monde à dos pour ensuite attirer la sympathie, Les Rois De La Suède ont l’art et la manière de mettre un public dans leur poche et ils ne se privent pas de le faire en balançant sur tout et sur tout le monde, en crachant leur gouaille toute personnelle sur des thèmes aussi différents que la politique, les nouveaux médias, le showbiz, le géant américain, ou encore les enfants … Si chacun en prend forcément pour son grade tout au long de titres comme « Socialisme », « Le ptit gros de Tokio Hotel », « La fête chez les pauvres », « Les deux doigts dans la prise » ou encore « Les chanteuses qui dérangent », jamais Les Rois De La Suède n’oublient que leur art caustique en diable est avant toute autre chose une joyeuse plaisanterie un peu fumeuse faite de riffs slaves et de rythmes caribéens, d’une pointe de rock et de beaucoup de chanson française avec en prime une touche de hip-hop. Un album à adorer intensément ou au contraire à détester selon que l’on soit du bon ou du mauvais d’un marteau qui s’abat avec une régularité impressionnante sur tout ce qui lui passe à portée de manche. La Suède qui n’avait rien demandé de tel risque pour sa part de ne pas s’en remettre …
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