Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

THE BLACK STOUT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 20 novembre 2010
 

Voices of generation
(Autoproduction – 2010) 
Durée 22’02 – 5 Titres

http://www.myspace.com/theblackstout

Issus de diverses formations qui ont en leur temps fait les belles heures des salles parisiennes comme La Boule Noire, La Maroquinerie ou encore La Scène Bastille, les quatre membres actuels de The Black Stout ont eu tout le loisir de se forger un style en croisant le fer avec des groupes comme Black Bomb A, Mass Hysteria, Watcha ou Skip The Use sur les festivals nationaux mais aussi internationaux. Disciples des Nashville Pussy, Rancid et autres Motörhead, Vaness’ au chant, Flo aux guitares, Al1 à la basse et Xav à la batterie ont cherché leur nom dans le côté le plus houblonné du rock’n’roll et du streetpunk et après avoir finalement réussi à stabiliser leur line up, c’est une première galette brève mais intense qu’ils nous jettent en pâture, comme pour mieux nous convaincre que leur manière de faire est la bonne avant de passer à un premier album déjà en phase de fermentation !

La voix féminine de The Black Stout a très largement de quoi tenir la comparaison avec pas mal de mâles vocalistes des autres formations du genre et c’est en mélangeant puissance, violence et délicatesse que Vaness’ pilote une barque où les guitares font office de gouvernail et où la rythmique ne se contente pas d’accompagner le tout mais s’attache au contraire à chaque instant à prendre part à la construction des morceaux. Véritable groupe de scène, c’est en y mettant la même énergie et la même urgence que The Black Stout a enregistré ces cinq compositions agrémentées en prime d’une cover cachée du « Roots Radical » de Rancid et que ce soit sur les puissants « Voices Of Generation », « Tell Us » ou « Prince Charming’s An Asshole (1, 2, 3, Fuck) », sur le délicat « Celebrate » ou sur le très groovy catchy « Workers Mad Game », jamais le groupe ne pêche ni par orgueil ni par fausse modestie en adoptant toujours le ton juste et l’attitude propice pour que chaque morceau fasse son bonhomme de chemin et parvienne à convaincre les organisateurs de spectacles, les médias et pourquoi pas un label du bien fondé de la musique du band. Une grande rasade de Black Stout le matin au réveil et la journée n’en sera que meilleure !