| JOEY JEREMIAH / THE SKELETONS FALL
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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 17 novembre 2010
Split CD
(Autoproduction – 2010)
Durée 24’47 – 10 Titres
http://www.myspace.com/joeyjeremiahhxc
http://www.myspace.com/skeletonsfall
 Si les premiers sont originaires d’Epinal, les seconds sont pour leur part de Belfort mais les deux formations réunies sur ce split CD affichent quand même plusieurs points communs puisqu’elles évoluent l’une et l’autre en quartet et que les deux proposent un rock sans concession dans lequel les racines punk et hardcore se bousculent au portillon. Joey Jeremiah d’une part et The Skeletons Fall de l’autre ont donc trouvé sans le moindre mal un terreau commun sur lequel chacun des groupes a fait pousser cinq titres avant de les mettre en mouvement sur une rondelle au vitriol qui ne sera autre que l’occasion idéale d’aller une fois encore au contact du public sur toutes les scènes du grand Est mais aussi d’ailleurs. Oreilles sensibles attention, une grosse avalanche de watts s’apprête à ensevelir les platines les plus endurcies !
Puissante, brutale, bestiale, la musique de Joey Jeremiah est une ode à la démesure sonore mais tout bien pesé et même si elle compte plus de nuances, celle de The Skeletons Fall a elle aussi de quoi faire headbanger le chaland avec en toile de fond des riffs imparables qui, on nous le promet de tous côtés, se montrent encore plus efficaces en live ! Avec des pièces de trois minutes au maximum, les deux formations vont droit au but et ne s’encombrent pas de fioritures quand il est question de balancer des hymnes comme « My Own Victim » et « Kill Your Heroe » pour les Vosgiens ou comme « Slobodan » et « Vampire » pour les Belfortains. Livrée avec un artwork au moins aussi impressionnant que son contenu, la rondelle a tout ce qu’il faut pour effrayer ceux qui n’ont pas l’habitude de telles débauches de décibels et de cris mais elle a en même temps de quoi convaincre les amateurs de rock extrême les plus exigeants avec un contenu sans équivoque qui mise autant sur le rendu d’ensemble de l’ouvrage que sur l’efficacité individuelle de chacun de ses dix titres. De quoi se convaincre de ne pas rater ces deux groupes quand ils jouent ensemble ou même chacun de leur côté !
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