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LOS DI MAGGIOS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 15 novembre 2010
 

Stop bitchin’ bitch
(Dirty Witch Records – 2010) 
Durée 21’50 – 12 Titres
 
http://www.myspace.com/losdimaggios
http://www.dirtywitch.net

Ils sont Bordelais mais allument toute la planète punk à grand renfort des divers splits qu’ils ont enregistré avec les Teenage Gluesniffers ou avec Mcrakins, des tartines saignantes à souhait qui ont fait le tour du monde pour se retrouver aux USA et au Japon … Alors forcément, il fallait bien qu’un jour Los Di Maggios se décide à enregistrer douze titres pour lui tout seul, un album en somme, même si la durée cumulée de la douzaine de brûlots mise en boite ne parvient toujours pas à franchir le cap de la demi-heure. Pour Remz au chant et à la guitare, J Man à la guitare, Emily à la basse et Amano aux drums, l’essentiel c’est l’énergie et le plaisir pris à la partager avec un public alors pas d’importance si la quantité n’est pas toujours au rendez-vous, l’essentiel c’est que la qualité soit là et pour ce qui est de « Stop Bitchin’ Bitch », c’est largement le cas !

La pop punk de Los Di Maggios prend sa source dans des influences qui vont des Ramones jusqu’aux Queers et c’est forcément à grands coups de riffs destructeurs que le quartet entérine chacune de ses allégations, ajoutant la force à la fougue et lâchant un peu à la va comme j’te pousse un flux tendu de titres dont la plupart ne dépasse que de très peu l’unité de temps. Si la philosophie de nos Bordelais est essentiellement faite de « Taco Bell », « My Belly Is Hanging Out », « Joe Banana » et autres « Pick Up The Phone », c’est pour mieux installer dans le pit une convivialité qui ne se prend pas la tête avec des détails superflus et qui invite chacun à entrer comme il se doit dans les pogos généralisés qui caractérisent chacune des apparitions du groupe. A la vigueur du punk, Los Di Maggios a réussi à ajouter l’efficacité de la pop et c’est sans la moindre difficulté que le groupe assume cet état de fait, prêt qu’il est en plus à le défendre bec et ongles avec cette sortie coproduite par Dirty Witch avec les labels français Guerilla Asso et japonais Waterslide Records … Un gage de qualité de plus s’il en fallait encore !