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LA FAMILYA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 14 novembre 2010
 

La Familya
(Autoproduction – 2010) 
Durée 41’40 – 11 Titres

http://www.myspace.com/groupelafamilya

Il y a près de deux années maintenant que le soleil brille en continu du côté de Lille, depuis que huit jeunes musiciens venus des deux côtés de la frontière franco-belge ont eu la bonne idée de créer La Familya, un groupe où le reggae a trouvé sa meilleure réponse dans le rock ! Pour ce qui est de pulser, ça pulse, pour ce qui est de groover, Greg Deloos au chant, Olivier Bassez à la guitare et au chant, Matthieu Levecque à la trompette, Adrien Vanwormhoudt à la batterie, Ruben Deprez au trombone, Jacob Willem au saxophone, Ludo Louette à la basse et Cédric Louette aux claviers et aux scratches n’ont de leçon à recevoir de personne et c’est en s’appuyant sur les influences dominantes de Bob Marley et de Groundation mais aussi sur celles de La Mano, de Babylon Circus, de Rage Against The Machine et de FFF que cette meute fait planer au-dessus du public son reggae dopé aux amphétamines et parfumé aux sonorités hip hop, afro et bien évidemment rock. Enregistré au Bar Strip à Courtrai à la fin de l’automne 2009, ce premier effort éponyme laisse ses riddims envahir à leur rythme tout l’hexagone …

Des idées qui tiennent la route et une manière intelligente de les faire passer au public, La Familya n’est pas en manque de grandes causes à défendre et de justice à prôner et c’est sur un ton à la fois festif, convivial et déterminé que le combo s’exécute, emmenant d’entrée de jeu l’auditeur dans une sorte de délire collectif qui tourne très vite à la jam improvisée et qui fait instantanément monter la pression pour ensuite ne plus jamais la laisser redescendre. Une fois l’invitation de l’hymne « La Familya » unanimement acceptée, c’est vers des sujets plus graves et plus profonds que les Lillois s’engagent, fustigeant autant le gaspillage de l’eau ou la déforestation chronique que le manque d’égalité et de solidarité entre les hommes et lâchant au passage quelques pamphlets assassins dans le genre de « Faut qu’ça bouge », « A coups de rames » ou « Des millions » pour mieux convaincre tout en distrayant puisque la raison première de cet effort reste quand même le partage en toute humilité de bonnes vibrations nourries d’ondes positives. En seulement huit titres plus trois versions remixées, La Familya parvient à emmener son public un peu plus loin, en lui épargnant les grands discours trop bien formatés mais en lui faisant quand même partager ses inquiétudes, ses coups de gueule et ses coups de cœur … Quand en prime c’est musicalement impeccable, on ne peut qu’applaudir des deux mains, et en rythme s’il vous plait !