vendredi, 29 octobre 2010
DISSONANT NATION - OH, OTHELLO
LA MAROQUINERIE – PARIS (75)
Le 12 octobre 2010
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Remerciements : Oh, Othello, Dissonant Nation, Lionel Aknine (AK9 Promotion), La Maroquinerie, Yann Charles
Il fallait oser, la programmation de La Maroquinerie l'a fait. Entre deux groupes orientés résolument rock 'n' roll, l'un style garage l'autre pop rock, la formation Oh, Othello emmenée par son chanteur Thos Henley faisait figure de gentil petit garçon. Pourtant le garçon a du caractère et ne se laisse pas marcher dessus. Accompagné de son ami musicien Travlin Jephson et d'une troisième personne dont j'ai oublié le nom va, durant une courte pause, nous attendrir l'esprit.
Cet anglais dans une tenue décontractée style étudiant des années 60 joue un répertoire digne d'un Dylan. Sa voix exceptionnellement douce et acidulée est d'une saveur exquise. Et s'il demande un peu de silence pendant qu'il égrène son set, c'est surtout pour partager au plus profond son message. Alors bien qu'il ne soit pas un rock 'n' roll man, il descendra dans la fosse, sans amplification, entouré du public dans un silence quasi-total, et on aura pu apprécier le talent de ces trois artistes qui, une fois le titre joué, tireront leur révérence. Pas de rappel mais une bonne fin et une bonne sensation. Merci à eux !
Ces trois là s'ils n'existaient pas faudrait les inventer. Encore un groupe de sales gosses, ouais ...! Ils étaient déjà passés la semaine dernière à la Maroquinerie en première partie du groupe Pacovolume, même pas peur, et ils avaient tout déchiré. Ce jeune trio marseillais a, à n'en point douter, le rock garage dans la peau. Ils sont jeunes est fougueux, comme leur musique. Le chanteur guitariste extraverti ne se laisse pas impressionner, tout comme le batteur derrière ses fûts, seul le bassiste semble calme, en fait il faut voir le groupe comme un ouragan et le bassiste est l'œil du cyclone.
Habité par les vibrations du garage, c'est à cent à l'heure que le groupe déboule à un rythme d'enfer. Son set est bien huilé et réglé comme un carbu de grosse cylindrée. Il faut absolument écouter des titres comme « I Hate The Doctor » ou « Vegetables » pour s'en rendre compte mais bien évidement il n'y a pas que cela. Je vous prierai donc d'aller voir ces d'jeuns, Lucas à la guitare et au chant, Mathieu à la batterie et Loïc à la basse pour ne pas les citer. Vous en prendrez plein la tête et les yeux et les oreilles. Un groupe à suivre de près si vous avez les chevaux pour le faire …
Bruno Migliano – octobre 2010
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