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DIRTY FONZY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 09 novembre 2010
 

Underground city
(Dirty Witch – Anticraft – 2010) 
Durée 33’40 – 14 Titres

http://www.dirtyfonzy.com
http://www.myspace.com/dirtyfonzy 

Le chemin parcouru par ce combo albigeois est impressionnant puisqu’en seulement sept ans, Dirty Fonzy aura mis dans les bacs pas moins de deux albums électriques, un split album partagé avec les Bad Chickens et, last but not least, un effort acoustique des plus intéressants ! Ajoutez à cela des concerts donnés par centaines aux quatre coins du pays et plus largement de l’Europe et des participations remarquées à des grosses manifestations comme Garorock ou encore le Festi’Val de Marne et vous aurez compris qu’Angelo Papas et Johnny Guitare au chant et aux guitares, Dirty Gillou à la basse, Dirty Midier à la trompette et Dadé Kool à la batterie appartiennent à ce que la scène punk compte de meilleur dans notre beau pays pourtant plus rompu à l’exercice du bon vin, du fromage et des liberté des droits de l’homme qu’à celui du rock. Prêt à reprendre du service et à partir sur les routes en compagnie d’une autre icône incontournable du genre, Uncommonmenfrommars, Dirty Fonzy nous claque en pleine face un nouvel album carrément irrésistible. Bienvenue à « Underground City » !

Pensé et créé pour la scène, ce superbe opus des bad boys marque sans aucun doute une nouvelle évolution, un grand pas en avant qui permet aujourd’hui à Dirty Fonzy de s’appuyer sans aucune arrière pensée sur toutes ses influences, qu’elles viennent du heavy, du punk ou tout simplement du rock, et d’aller au charbon comme bon lui semble pour envoyer dans les amplis un pur concentré d’alternatif comme on les aime. Avec une base encore et toujours bien punk, des rythmiques qui s’alourdissent et de véritables cris de guerre qui font de chacun des titres ou presque un hymne, « Underground City » se la joue destructeur et convaincant, tirant à boulets rouges sur le public avec des brûlots comme « Daddy Was A Dirty Punk », « Brand New Day » ou « Abolition Of Work » mais lui ouvrant également l’esprit à d’autres couleurs musicales avec des craqueries ultimes ponctuées d’un poil de folk comme « Song For A trader », d’une touche de groove sur « Walk Away » ou même d’une dimension très jazzy sur « Human Vegetable ». Et comme on dit souvent, chassez le naturel il reviendra au galop, c’est donc avec des titres comme « Fuck You » ou « You Suck » que les Albigeois nous emmènent sans aucun temps mort et en à peine plus d’une demi-heure vers la fin d’un album qui, à n’en point douter, est le plus abouti du groupe à ce jour. Sortie nationale début décembre !