Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

ALGARADE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 04 novembre 2010
 

‘Til the next time
(Autoproduction – 2010)
Durée 19’10 – 4 Titres

http://www.myspace.com/algarade

C’est en proposant une esthétique toute particulière qu’Algarade tente aujourd’hui de s’imposer au public, un art dans lequel les influences omniprésentes de Sigur Rós se laissent rattraper par une pointe de classique, une autre de pop, une troisième de jazz, et ce n’est là qu’un début … Installés entre Radiohead et Nick Drake, Aldric Barou au chant et au piano, Sarah Berdah à la harpe et au violon, Emmanuel Domergue au mélophone, Pierre Nentwig au violoncelle et Francis Decroix à la batterie ont choisi de poser leurs mélodies sur des textes qui leur ont été offerts par Raphaël Palenque, un auteur anglophone qui a trouvé en leur musique les ressources nécessaires à la mise en œuvre de mots puis de phrases. Alors forcément, c’est une véritable razzia musicale qui se produit sous le regard médusé mais forcément un peu complice d’auditeurs certes un peu surpris mais toujours très vite conquis par ces créations qui ne respectent aucun schéma trop rigide, par ces morceaux qui deviennent au fur et à mesure des écoutes de véritables chansons puis des saynètes dans lesquelles il fait bon se perdre, des histoires à mi-chemin entre l’imaginaire et le vécu, entre le réaliste et le surréaliste, des aventures dans lesquelles on se laisse définitivement embarquer et d’où il ressort des choses qui pourraient sembler banales au premier abord, des déclarations presque plates sur le papier comme « I Will Never Sing Again » ou « Take Me Or Leave Me » qui, à force de variations et de talent finissent par devenir de véritables mots d’ordres derrière lesquels le mélomane avisé parviendra à rejoindre l’amateur de pop en goguette ou le jazzeux blasé en manque d’audace et d’innovation … Les voix se croisent et parfois se bousculent, la mélodie tire tout le monde vers le haut et au bout du compte, c’est bien ce qu’Algarade pouvait nous offrir de mieux et surtout de plus inattendu … « ‘Til The Next Time » !