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ETE 67 pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 08 novembre 2010
 

Passer la frontière
(PIAS – 2010)
Durée 43’41 – 14 Titres

http://www.ete67.be  
http://www.myspace.com/ete67

Avec une douzaine de milliers de copies de son premier effort écoulées dans sa Belgique originelle, Eté 67 a été un des buzz de l’année 2006 dans le plat pays … Et puis quatre ans se sont écoulés, une période passée à jouer aux quatre coins de la Francophonie mais aussi à répéter, à travailler, à progresser et à préparer un nouvel album qui ne verra le jour que début 2011 ! Histoire de ne pas se laisser oublier par le public, Nicolas Michaux et ses complices se sont offerts des concerts l’hiver dernier, des concerts qui affichaient tous très rapidement complet et qui ont conforté le groupe dans sa volonté de proposer à ses fans une musique qui s’appuie sur de solides fondations rock et pop avec en prime des accents folk et parfois jazzy carrément bien venus. Drogué de scènes, Eté 67 ne pourra s’empêcher de jouer encore sur les festivals majeurs de l’été mais aussi de se trouver des dates pour l’automne de Tournai à Montréal en passant par Paris et Namur pour mieux attendre la sortie de sa prochaine tartine … Vous avez dit boulimique ?

C’est en enregistrant dans un climat calqué au plus proche possible du live que ces disciples des Pink Floyd et des Beatles, de Johnny Cash et de Bob Dylan mais aussi et surtout de nombre de grosses pointures de la musique sans aucune limite restrictive ont choisi de « Passer la frontière » de la plus belle des manières, en emmenant dans leurs bagages toutes les choses qui les ont fait vibrer depuis qu’ils sont en âge de taper du pied ! Rien ne manque, des cuivres et des vents, des banjos et des mandolines, des claviers vintage et du piano, des percussions aussi pour parfaire l’attirail de l’apprenti musicologue qui crée et démonte parfois dans le même morceau chaque ébauche de structure trop conventionnelle … D’une fanfare à un bastringue ou d’un cabaret à un café concert, Eté 67 n’hésite jamais à nous proposer le grand tour de tout ce qui constitue son univers, le faisant carrément bien et surtout à grand renfort de titres irrésistibles comme « Hôtel Delirium #9 », « Quelque chose à part », « Le cow-boy tout nu » ou encore « Le pourboire ». Conçu comme le portrait un peu bancal d’un personnage qui ne serait pas moins imparfait mais qui serait en même temps unique en son genre, ce deuxième effort des Wallons nous emmène en tout juste quatorze pièces au beau milieu de toutes les atmosphères et de toutes les couleurs qui peuvent caractériser un concert d’Eté 67 … Pas d’effets de manche inutile, pas de fioriture, à peine un discret mais séduisant duo avec Antoine Wierlemans de Girls In Hawaii sur « Romans de gare » et nous voilà avec un album qui devrait convaincre non seulement par son contenu mais aussi par sa spontanéité. Superbe !