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VIRGIN STEELE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 06 novembre 2010
 

The black light bacchanalia
(Steamhammer – SPV – 2010)
Durée 76’18 – 11 Titres

http://www.virgin-steele.com
http://www.myspace.com/virginsteele

Trente années après sa création, Virgin Steele revendique encore et toujours le droit de créer et d’interpréter un metal à la fois symphonique et barbare et si de la mouture originelle du combo ne reste plus que le chanteur David DeFeis, ceux qui l’accompagnent aujourd’hui à commencer par le guitariste Edward Pursino à ses côtés depuis 1984 mais aussi la rythmique où l’on trouve Joshua Block à la basse et l’ex-Riot Frank Gilchriest à la batterie ne déméritent jamais dans l’art de proposer des brûlots de pur rock comme on les apprécie. Enfin sorti de son silence après quand même quatre années sans nouvel album studio, Virgin Steele renoue avec la tradition qui veut que ses albums, aussi aboutis soient ils, restent malheureusement souvent confidentiels auprès des amateurs de metal qui lui préfèrent d’autres formations plus médiatisées, plus bruyantes et souvent plus tapageuses, que ce soit en bien ou en mal d’ailleurs … Sans changer son fusil d’épaule, le quartet y va pourtant une nouvelle fois de bon cœur !

Sans remettre en question à aucun moment la qualité intrinsèque de chacun des titres qui composent « The Black Light Bacchanalia », on ne peut que regretter que Virgin Steele ait persévéré voire même parfois accentué son versant le plus progressif avec à la clef des morceaux qui tournent pour la plupart entre sept et neuf minutes pièce, la palme revenant cette fois à « To Crown Them With Halos » qui dépasse de la tête et des épaules la dizaine d’unités de temps ! Trop long, trop dilué parfois, c’est la première impression qui se dégage d’un ouvrage où les chants clairs sont la réplique naturelle des cris et où les guitares se laissent tapisser par des arrangements soignés, finauds, délicieux mais au bout du compte très difficiles à digérer, quand bien même on essaie de les avaler en plusieurs épisodes. Si l’on reconnaît et apprécie immédiatement la griffe Virgin Steele, ne serait ce que par la ressemblance récurrente de cet effort avec le précédent, « Vision Of Eden », rien ne parvient à donner l’impression que l’on avance vers autre chose, des titres comme « By The Hammer Of Zeus (And The Wrecking Ball Of Thor) », « The Bread Of Wickedness », «  The Black Light Of Bacchanalia » (The Age That Is To Come) » ou encore « Necropolis (He Answers Them With Death) », aussi ingénieux puissent ils être, ne faisant que nous ramener directement vers tout ce que le groupe avait déjà fait auparavant … Les plus vieux fans apprécieront sans aucun doute à leur juste valeur les vocalises du chanteur aux multiples tessitures qu’est David DeFeis, le jeu de guitare décapant d’Edward Pursino et le contenu de morceaux pleins d’ingéniosité, les autres auront peut être un plus de mal à se laisser captiver par ces près de quatre vingt minutes qui finissent parfois par sembler un peu répétitives ! Un très bon album qui demande quand même un peu de temps avant de se laisser définitivement adopter …