Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

THE OATH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 31 octobre 2010
 

Self destructed
(Code666 – Soul Food Music Distribution – 2010)
Durée 45’42 – 9 Titres

http://www.theoath.org
http://www.myspace.com/theoath666

Une dizaine d’années d’existence et quelques changements notoires de line up auront comme souvent marqué l’aventure de cette formation lyonnaise mais c’est autour de son noyau dur que The Oath a continué contre vents et marrées à servir son metal soigneusement installé à la frontière du black, du death, du trash et du heavy ! Avec en magasin pas moins de deux albums mais aussi des concerts donnés en France et à l’étranger avec Misanthrope, Eths, Dagoba, Adagio ou encore Enslaved, le groupe où l’on retrouve aujourd’hui Pierre Leone aux guitares et au chant, Manu Da Silva aux guitares, Nathaniel Reynaud à la basse, Romain Devaux aux claviers et au chant clair et enfin Christophe Bardon à la batterie s’offre une nouvelle dimension en persévérant avec le label italien indépendant Code666 et en renouvelant sa confiance au studio germanique Kohlekeller mais en intégrant une approche visuelle à une musique qui s’en voit pour le coup encore mieux mise en valeur … Mais pour ça, il faudra attendre la partie live !

Côté album, ce troisième effort de The Oath n’a pas lésiné sur la construction des morceaux et sur la férocité des breaks qui nous font passer des rythmiques pachydermiques aux envolées les plus délicates sans même crier gare. Portés par une voix toujours forte, vindicative et redoutablement bien en place, les Lyonnais avancent comme un seul homme vers ce « Self Destructed » qu’ils nous promettent violent et radical, n’hésitant pas à brouiller les pistes pour mieux surprendre et plaçant à l’occasion un solo de guitare bien heavy, un instrumental presque inattendu et des passages tantôt death, tantôt black … Avec une volonté féroce de se montrer sombre voire même plus souvent qu’à son tour dramatique, The Oath évoque à sa manière le chaos et le fait carrément bien au travers de titres comme « Embraced », « Alone I Roam », « Watch Me Bleed » ou encore « White Fields » et « I Am Nothing », autant de pièces pas forcément simples d’accès pour le profane mais qui, à force d’écoutes attentives et d’un peu de persévérance finiront par livrer toute la diversité et toute la qualité de ce que le groupe a tenu à chaque instant à mettre à l’intérieur. Une dernière piste cachée pour faire le compte, totalement à contre courant du reste de l’album mais particulièrement soignée elle aussi, et nous voilà désormais repus d’une rondelle extrême comme on n’en voit malheureusement que trop peu. On prendrait bien maintenant quelques grosses dates pour se rendre compte de ce que ça donne sur scène …