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FAIR WARNING pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 01 novembre 2010
 

Talking ain’t enough – Fair Warning live in Tokyo
(Steamhammer – SPV – 2010) 
Durée 60’15 – 13 Titres
 
http://www.fair-warning.de
http://www.myspace.com/therealfairwarning
 
Né en 1991 sur les cendres encore brûlantes de Zeno et de V2, Fair Warning partage son nom avec un album de Van Halen sorti dix ans avant sa création et a fait son trou dans le hard rock mélodique dès la sortie de son premier album éponyme vendu par palettes entières dans le monde entier et plus particulièrement au Japon où le groupe récolta même le titre de « Newcommer of the year » décerné par les lecteurs du magazine metal Burrn ! Quelques tournées européennes plus tard, les Allemands qui ont inondé le marché de quelques albums carrément bien accueillis par le public finiront par jeter l’éponge et par s’accorder un break de cinq ans avant de se rabibocher en 2005 et de reprendre le chemin des bacs et des salles. Accueillis au pays du soleil levant comme si de rien n’était, Tommy Heart au chant, Helge Engelke aux guitares, Ule W. Ritgen à la basse et C.C. Behrens à la batterie s’y sont offert en 2009 et 2010 des shows monstrueux qu’ils déclinent aujourd’hui comme il se doit en CD et en DVD … 

Issus de la troisième rondelle d’un colossal coffret regroupant trois CD et deux DVD, celle qui contient le concert donné au Loudpark Festival de Tokyo, ces treize titres live nous font faire un grand tour d’horizon du répertoire de Fair Warning au travers de ses albums, les plus anciens se voyant forcément quelque peu privilégiés par rapport aux deux derniers en date et le premier nous réservant même au moment toujours le plus opportun son lot de « Long Gone », « Longing For Love » et autres « When Love Fails ». Si le combo teuton n’a absolument rien perdu ni de sa superbe ni de son pouvoir de séduction, on sent quand même un peu que les vieux hymnes commencent un tantinet à dater non seulement par leur contenu un peu sirupeux mais aussi par leur son qui est un poil resté scotché dans la première moitié des eighties. Reste que rayon voix et rayon mélodies, Fair Warning persiste et signe dans la régularité et dans la qualité de ses efforts et que pour tout fan qui se respecte, retrouver au sommet de leur forme ceux qui sont restés un poil en retrait dans le sillage de leurs compatriotes de Scorpions sans jamais vraiment réussir à s’accrocher derrière la locomotive en Europe et ce malgré les efforts et les emprunts plus ou moins discrets est encore et toujours une agréable surprise. Idéal pour les vieux fans nostalgiques mais aussi pour les jeunes en mal de bluettes métalliques …