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JUNE & LULA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 24 octobre 2010
 

Sixteen times
(CH+ – Columbia  – Sony Music – 2010) 
Durée 38’16 – 12 Titres

http://www.myspace.com/juneetlula 

Ces deux jeunes artistes délicatement installées entre blues et folk nous avaient déjà mis les sens sans dessus dessous à l’arrivée de l’été avec deux titres couchés sur un bon vieux 45-tours vinyl comme on n’en fait presque plus et c’est aujourd’hui avec l’album qu’elles nous promettaient alors qu’elles confirment tout le bien que l’on pensait de June & Lula. Rompues à la scène pour avoir un temps fait les premières parties de Sanseverino, de JP Nataf, de Susheela Raman ou encore de Revolver, les deux jeunes filles bien entourées puisque l’on remarque épisodiquement à leurs côtés des pointures comme Jean-Pierre Bucolo ou Jean-François Berger mais aussi Phil Delire ou Erwin Autrique peuvent désormais voler de leur propres ailes et aller poser leurs voix, guitares et violoncelles sur leurs propres scènes grâce à cet ouvrage des plus séduisant, « Sixteen Times » …

Elles ont quelque chose de sexy dans la voix et dans le jeu, une petite touche vintage très seventies avec des colorations qui vont des Beatles à Joan Baez et avec en prime un je ne sais quoi de Dolly Parton qui fait que l’on a envie de les suivre les yeux fermés là où elles auront bien envie de nous emmener. Et justement, c’est vers des territoires inondés de guitares et baignés de country folk qu’elles font le pari de partir, laissant les slides rejoindre les arpèges et mélangeant avec soin les accents acoustiques et les autres bien plus électriques pour nous offrir au bout du compte une douzaine de titres où il fait bon se perdre, des titres empreints tantôt de bon vieux blues du delta et d’autres fois d’intonations plus pop. Séduit par le désormais bien connu « My Girl » mais aussi par les « Tender Grass », les « Lonely Guy Blues », les « The Man With The Cold Skin » et les « Cheers Men », l’auditeur n’aura dès lors même plus aucune résistance à opposer à un album à la réalisation parfaite et au son plein de finesse et de sensualité. Un artwork sobre et dépouillé qui un peu penser au « Grand Meaulnes » et des photos intérieures qui collent parfaitement aux ambiances pour couronner le tout et nous voilà avec un disque intemporel qui aurait aussi bien pu voir le jour trente ans plus tôt … ou trente ans plus tard !