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DAYTONA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 31 octobre 2010
 

La parenthèse
(Anticraft – 2010) 
Durée 51’56 – 12 Titres

http://www.daytona.fr.fm
http://www.myspace.com/daytona69

DaYTona a vu le jour lors de la disparition du groupe Surfer Rosa et pour ces Lyonnais férus de pop anglaise et de rock américain, il semblait évident que c’est vers la rencontre des deux genres que tendrait cette nouvelle aventure. Un premier album en Français leur permettra d’aller se frotter sur les scènes à des pointures comme Dolly, Dyonysos ou Aston Villa avant que le second publié en 2004 ne leur ouvre les portes des plus belles salles de l’hexagone mais aussi des festivals. Sortis de quatre années de silence et remis du départ de deux de leurs complices, les multi-instrumentistes Jean-Luc Derobert et Sylvain Gallo reprennent enfin du service et reviennent sur le devant des bacs avec un nouvel effort pour lequel ils ont fait appel comme à leur habitude à une multitude de musiciens qui apportent voix, guitares et autres claviers pour encore donner un peu plus de solidité à un édifice déjà des plus conséquents. Attention, cette « Parenthèse » risque de mettre un certain temps à se refermer !

Avec douze brûlots de pop rock d’une intensité parfois insoutenable, DaYTona déboule telle une grosse cylindrée sur la route des sonorités métissées dans lesquelles on trouve autant de force que de finesse et où un titre, « 10° F » s’essaie même, une fois n’est pas coutume, à aller lorgner du côté de la langue de Radiohead avec il est vrai la participation de la chanteuse suédoise Annika Grill de Spring. Au rayon des grosses sensations, on citera bien évidemment le très poignant « 17 septembre » qui reprend avec sa bénédiction le discours de Robert Badinter sur l’abolition de la peine de mort et on s’attachera ensuite à égrener les featurings plus agréables les uns que les autres avec Nikko et Emmanuelle de Dolly puis de Manu qui apparaissent sur « Fermons les yeux », avec Simon Nodet de Rhesus et David Fanfare d’Apple Jelly qui cognent les fûts de concert sur deux titres et enfin avec Edith Fambuena qui a profité du séjour de DaYTona dans son studio parisien pour poser sa guitare sur « Tu es ma mélodie ». Enregistré l’an dernier en divers lieux et en compagnie de Nikko qui a également assuré le mixage de « Parenthèse » avant de céder sa place à Jean-Pierre Chalbos pour le mastering, ce troisième effort des Lyonnais marquera à n’en point douter leurs retrouvailles avec les bacs mais aussi et surtout avec le public qui ne manquera pas d’allonger la liste des quelques centaines de concerts déjà données, avec cette fois en prime un nouveau larron dans le rôle du guitariste puisque c’est Bayrem Benamor, sideman de luxe de Mano Solo, de Luke et de Manu qui prendra place à bord de cette DaYTona réglée au millimètre près et définitivement prête à avaler les kilomètres !