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DIRGE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 20 octobre 2010
 

Where (No one has a name)
(Another Record – 2010) 
Durée 39’26 –  10 Titres

http://www.myspace.com/strangesilence
http://www.another-record.com
http://www.myspace.com/anotherrecord

Quel meilleur moyen de tirer sa révérence que de le faire en proposant à ses fans un ultime album appelé à devenir l’épitaphe d’une histoire vieille de dix ans ? C’est en tout cas le choix qu’ont fait les Rouennais de Dirge qui après avoir été salués par la presse lors de la sortie de leur précédent effort, « Rebecca », ont souhaité partager avec le plus grand nombre le fruit de leurs dernières élucubrations teintées de rock au travers d’un album enregistré au Havre en 2009. Un poil à côté des compos post rock qui émaillaient leurs précédentes livraisons, Yann Lafosse à la guitare et au chant, Mirjam Tautz au violoncelle, David Pall à la basse et Benjamin Daubeur à la batterie et aux machines ont cette fois incorporé des touches plus pop et ont fait appel à du violon et à des cuivres pour aller encore un peu plus loin …

Ce qui aurait du être considéré comme l’album de la maturité restera définitivement dans les mémoires comme le point final de Dirge mais au lieu de s’alanguir sur la question, il est bien plus intéressant de se baigner tout entier dans une musique très soigneusement orchestrée, une musique sombre et même parfois quelque peu dépressive qui en appelle plus souvent qu’à son tour à des accents mélancoliques du plus bel effet. Si le violoncelle reste la base organique première de « Where (No One Has A Name) », les arrangements riches et fouillés des morceaux prennent ici toute leur valeur et emmènent le tout vers des sphères qui étaient à peine effleurées par « Rebecca », vers une construction faussement dépouillée qui renferme au bout du compte beaucoup de petits détails qui, une fois mis bout à bout, contribuent invariablement à la grandeur de titres comme « 8 AD », « My Brand New Heart », « She Said » ou encore « My New Ennemy ». De quoi entretenir un peu plus encore les regrets de ceux qui auraient bien aimé voir tout ça en live …