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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 17 octobre 2010
Rhythm and blues and more !
(Autoproduction – 2010)
Durée 41’28 – 13 Titres
http://www.myspace.com/thebluestuff
 Deux années d’existence et déjà un premier album pour The Blue Stuff, quartet francilien qui à l’image du Truc Bleu qui lui sert de logo passe la majeure partie de son temps un harmo à la bouche, histoire de mieux capter à chaque instant l’essence même du blues qui passe à portée de main de Philippe Decarra au chant, Franck Martin à la guitare, Eric Pol à la basse et Dominique Puglisi à la batterie. Fort de ses couleurs qui oscillent du blues pur et dur au rhythm’n’blues en lorgnant même à l’occasion sur quelques teintes pleines de jazz, le combo rompu à l’exercice de la scène a tenté l’expérience du studio en affûtant ses meilleurs compos et en révisant quelques-uns de ses classiques et en est ressorti avec un bouillon de culture dans lequel la spontanéité et l’odeur du live ne passent jamais inaperçu ! Un vrai album de blues comme on les apprécie …
Sans chercher le moins du monde à révolutionner un style dans lequel il évolue avec brio, The Blue Stuff s’efforce à chaque instant d’apporter sa pierre à l’édifice en inondant ses douze mesures de nuances toujours très subtiles et en mettant dessus des goulées d’harmonica toujours très bien senties, des soli de guitare incendiaires et des lyrics indiscutablement pensés selon les bons vieux critères du blues. Trois bons vieux classiques comme « Hardway », « My Babe » et « She Caught The Katy » viennent s’intercaler à des pièces originales qui n’ont pas grand chose à leur envier et c’est en parfaite harmonie que l’on saute d’un « If You Need A Man » à une « Classic Story », que l’on bondit d’une « Special Kitchen » à un « Funny Swing » et que l’on se régale d’un « Stole Rider Blues » ou d’un « Indian Spirit ». Non content d’être capable de proposer des blues de fort bonne facture, The Blue Stuff possède en prime le petit plus qui fait que chaque membre du groupe est capable de composer, que ce soit seul ou en compagnie d’un voire même de tous ses acolytes. La multiplicité des styles se ressent forcément sur un premier effort préparé sur une année toute entière et mis en boite en une toute petite journée avec deux prises maximum par morceau pour que ça pulse au mieux à chaque fois. Le résultat est sans appel et gagne à être découvert dans la platine mais aussi en live !
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