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LORETTA AND THE BAD KINGS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 20 octobre 2010
 

Loretta And The Bad Kings
(Autoproduction – 2010) 
Durée 40’49 –  11 Titres

http://www.myspace.com/lorettaandthebadkings

Réunis pour un projet commun après avoir contribué à écrire quelques-unes des plus belles pages de la scène blues française, Loretta And The Bad Kings multiplient aujourd’hui les concerts et les festivals avec à la clef un excellent premier effort éponyme ! Pour Loretta au chant et à l’harmonica et pour ses complices, le génial guitariste Anthony Stelmaszack qui s’est illustré au sein de JB Boogie mais a également accompagné Amos Garrett ou Dawn Tyler Watson, le bassiste transfuge de Doo The Doo Mig Toquereau et le batteur de Buddy Miles, Lazy Lester et Mudzilla Andy Martin, l’essentiel était avant tout de trouver une marque de fabrique capable de les faire reconnaître instantanément dans le paysage pour ce qu’ils sont aujourd’hui et plus seulement pour ce qu’ils avaient fait auparavant … C’est désormais chose faite !

Proposant tour à tour un blues brut de décoffrage voire même un peu sale, une soul bien propre sur elle, une touche de gospel et une pointe fort bienvenue de rock’n’roll, cet effort tout droit venu d’Aquitaine place la barre très haute et nous ramène directement dans l’ambiance si chaleureuse des juke joints du Sud des Etats unis pour une quarantaine de minutes de bonnes vibrations qui vous font taper du pied, battre des mains ou même carrément hérisser les poils sur les bras tant la voix est poignante sur des titres comme « Somebodys Gonna Miss Me ». C’est au fil des variations proposées par ceux qui n’ont vraiment pas usurpé leur titre de Bad Kings tant ils sont en phase avec leur musique que l’on se laissera porter, dégustant comme elle le mérite la voix d’une diva qui ne se la raconte pas pour au contraire aller à chaque fois droit à l’essentiel et pour cheminer au gré des belles envolées de guitare d’Anthony et d’une rythmique solidement attachée à l’ensemble vers des « Livin’ In A Rubbish Dump », des « Follow My Hips » et bien entendu vers « Rockin’ Sue ». Loin des albums qui se veulent complexes, travaillés avec le plus grand soin et calculés au point de perdre une part de leur âme, Loretta And The Bad Kings y sont allés de leur sang et de leurs tripes pour nous jeter un peu à la va comme j’te pousse un des ouvrages les plus spontanés du moment, un album qui sent bon les bayous de Gironde et les drink house bordelaises … Tout simplement indispensable !