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CRYSTAL DISTORSION pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 21 octobre 2010
 

Chip Jockey
(Expressillon – Discograph – 2010) 
Durée 72’21 –  10 Titres

http://www.myspace.com/simoncrystaldistortion
http://www.expressillon.com

Il y a six ans que Simon Carter alias Crystal Distorsion n’avait pas proposé de CD à son public et c’est en revenant sur « Chip Jockey » pour le onzième volet de cette collection initiée par Expressillon que cet Anglais vivant en France débarque en trombe et en live pour faire ce qu’il sait faire de mieux, du Crystal Distorsion ! Mi-homme mi-machine, ce phénomène aux limites du surnaturel pose une fois de plus son set mais le fait exceptionnellement dans un studio et y façonne pour ses fans une sculpture musicale qui emprunte autant à l’architecture qu’à d’autres formes d’art pour donner au bout du compte un album qui fourmille de boucles et de samples, un effort installé entre tribe et hard tek pour le plus grand bonheur d’une scène qui s’apprête à copieusement le recevoir …

Entré dans un nouveau délire interstellaire, Crystal Distorsion nous narre en musique les errances consécutives à l’atterrissage de fortune de son vaisseau spatial sur une planète étrangement verte et bleue et le fait de manière très spontanée, nous emmenant au plus lointain de sa pensée et nous faisant traverser divers sentiments comme le chaos, la résignation, l’espoir retrouvé et finalement la délivrance avec quand même en toile de fond une pointe de nostalgie à l’égard de ceux qui n’ont pas pu se libérer totalement et prendre part au voyage retour. On découvre encore un lot nourri d’expérimentations en tous genres comme seul Crystal Distorsion sait les imaginer, des élucubrations sonores toujours soigneusement composées et parfois intelligemment improvisées qui au bout du compte donnent naissance à une œuvre absolument unique faite de quelques « Bez Zarre Jarre », « Nineohnine », « 2nd Step » et autres « Elysee Crash » mais aussi de rencontres aussi incongrues que séduisantes avec Life’s Too Short To Be Sorry sur « Biff Stekka », avec F**k The F**king F**kers  sur « Bitchfight To This », avec Goldfish sur « Turin Teeno » et enfin avec Powertothepipe sur « Bologneezee » … On n’en ressort jamais totalement indemne, mais c’était bien là le but recherché par un artiste définitivement inimitable !