mercredi, 13 octobre 2010
Only revolutions
(14th Floor Records – 2010)
Durée 53’15 – 15 Titres + DVD
http://www.biffyclyro.com
http://www.myspace.com/biffyclyro
 Remarqué en France notamment lors des premières parties qu’il assure régulièrement depuis 2007 pour ses amis de Muse, Biffy Clyro est un trio écossais qui malgré son attitude délibérément tranquille et décontractée se cache derrière un énorme mur sonore pour déverser sa musique sur les foules ! Rompu au rock alternatif, le combo qui regroupe les jumeaux James et Ben Johnston à la basse et à la batterie et le guitariste et chanteur Simon Neil cite souvent Rush parmi ses influences principales mais se voit également régulièrement comparé à Nirvana dont il reprend certains des schémas mais aussi l’énergie dans ses morceaux. Très fortement influencé par la littérature, Biffy Clyro livre des textes fouillés dans ses albums et le dernier en date, « Only Revolutions », qui était paru en 2009 au Royaume Uni mais qui ne sort que cet automne en France, ne déroge pas à cette tradition … Du rock à la fois puissant et érudit, on n’y résiste pas plus longtemps !
Que l’on prenne « Only Revolutions » au premier degré, c’est à dire comme un excellent album de rock et de power pop, ou que l’on essaie au contraire de le disséquer et d’en retirer toute la moelle, le résultat est toujours non seulement le même mais en plus il est sans appel, ça joue, ça déménage et ça fait du bien par où ça passe ! Oui mais voilà, si celui qui a posé une oreille puis les deux dessus est définitivement converti à la cause des Ecossais, les autres peuvent décemment se montrer réticents à l’encontre de Biffy Clyro, d’autant que l’artwork, au demeurant superbe et aussi réussi soit il, ne colle pas particulièrement bien au contenu immédiat de l’ouvrage. Alors en fouillant un peu plus profond, on remarquera la présence de Josh Homme venu poser sa guitare sur « Bubbles » ou encore celle de David Campbell qui signe la majeure partie des arrangements et même enfin un orchestre tout entier qui apporte violons, violoncelles, cuivre et bois à un ouvrage qui en ressort forcement grandi. Au moment de faire les comptes, on retiendra bien entendu le single « Many Of Horror » mais aussi des titres comme « Born On A horse », « Shock Shock » ou « Cloud Of Stink » et on se consolera d’avoir du attendre beaucoup plus que les autres pour découvrir « Only Revolution » en se disant que notre version agrémentée de quelques titres bonus et du sympathique DVD documentaire « Voice And Electrical Noises » méritait bien un peu de patience … Comme disent si bien les fans, « Mon The Biffy! ».
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