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BUCKCHERRY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 17 octobre 2010
 

All night long
(Eleven Seven Music – EMI – 2010) 
Durée 71’07 – 18 Titres 

http://www.buckcherry.com
http://www.myspace.com/buckcherry

De la mouture originelle de Buckcherry ne subsistent aujourd’hui que deux membres, le chanteur Josh Todd et le guitariste Keith Nelson, le reste du groupe n’ayant pas souhaité prendre part à la reformation de celui-ci en 2005, trois ans après une séparation qui mettait fin à une histoire vieille de sept ans qui avait conduit les Californiens à accoucher de deux albums et à assurer les premières parties de leurs idoles d’AC/DC au printemps 2000. Rejoint par Stevie D. aux guitares, Jimmy Ashhurst à la basse et Xavier Muriel à la batterie dès la reprise de ses activités, le combo anagramme de Chuck Berry remet aujourd’hui le couvert avec « All Night Long », un nouvel effort qui se voit décliné dans sa version européenne avec en guise de bonus les sept titres du « Restless Sons EP » pour donner au bout du compte une rondelle métissée avec onze pièces électriques et sept de plus en acoustique dont pas moins de six sont des créations originales … De quoi en donner pour leur argent à des fans qui ont jadis porté le groupe vers le sommet des charts !

Si le combo s’est quelque peu assagi côté lyrics et a semble t’il abandonné la provoc gratuite de ses précédents efforts, Buckcherry n’a pas renoncé au côté le plus accrocheur de ses mélodies et nous réserve une fois de plus un ensemble d’hymnes qui font battre du pied et taper des mains. Avec son lot nourri de riffs binaires et de rythmiques immédiates, « All Night Long » a choisi d’aller droit à l’essentiel et de recréer une fanbase digne de ce nom capable d’aller soutenir Buckcherry lors de n’importe quelle grand-messe organisée à laquelle participeront Todd, Nelson et consorts. Si l’on ne se retrouve scotché à la platine qu’à de trop rares reprises lors des premières écoutes de ce quatrième album, rien dans cette nouvelle tartine ne pêche par manque de cohésion et il y a même fort à parier qu’après quelques rotations dans la platine et quelques passages en live, des titres comme « It’s A Party », « Recovery », « Our World » ou « Dead » pourraient bien devenir les nouveaux classiques d’un combo qui se donne à chaque instant sans la moindre retenue. Les titres en acoustique nous présentent pour leur part Buckcherry dans une configuration bien plus folk mais non dénuée d’intérêt avec à la clef des morceaux comme « Fire Off Your Guns », « Kings Of Kings » et bien évidemment le hit single « Sorry » qui avait fait un joli carton en 2008 dans sa version originale. Les bad boys de Los Angeles débarquent en Europe à partir de la mi-novembre et comme toujours, il faudra aller en Allemagne, en Angleterre ou en Belgique pour pouvoir les découvrir en live. Bienheureux les frontaliers qui s’y rendront plus facilement …